Course à la mort est un film sans cervelle, mais ce n’est pas non plus le film le plus con du monde. On évite assez miraculeusement à une ambiance beauf, avec tuning et gonzesses en mini-jupe. L’intégralité du film est tournée vers un unique enjeu : de la vitesse, de la vitesse, et encore de la vitesse. Le tout avec un sérieux assez étonnant, surtout pour qui s’attend à un vrai remake du Paul Bartel. Joan Allen est extra en patronnesse tyrannique, et Jason Statham est le monolithe idéal, assez grave pour qu’on croie un minimum à son personnage d’homme blessé et manipulé. Ça n’est pas très dur à croire, mais Course à la mort est le meilleur film de Paul Anderson, qui avait été jusqu’ici incapable ou presque de livrer un divertissement regardable du début à la fin.
5/10