C'est combien, pour un mort ?
S'il y en a qui doutaient encore, nous vivons dans un monde tout pognon. Les "corrections" de ces dernières semaines étaient à deux doigts (ou 2% que sais-je) de donner une nouvelle vision de l'économie à certains. Mais finalement ceux-là ont pris leurs jambes à leur cou. D'autre se prennent les pieds dans le tapis. Quand il en reste.
Je découvre ce matin sur mon blog ces quelques annonces publicitaires. Qui ne choqueront plus personne. Qui n'ont sans doute rien de bien nouveau. Mais qui sont si nues dans leur sordide qu'elles méritent que l'on s'y arrête. Un peu.
Les médias savent que la mort fait vendre. Quand une personnalité disparait. On en fait des couvertures. Des dos de kiosque. Des unes. Aujourd'hui, on fait mieux. On achète. Le prénom, le nom. Sur les moteurs de recherche. Car on estime que la visite générée va rapporter du pognon. Plus que l'achat du nom du mort n'en a couté. Aujourd'hui ça spécule ferme sur Guillaume. Et comme je m'appelle Guillaume. Et que j'ai des "liens sponsorisés" sur mon blog, j'y attire les chasseurs d'euros. De morts. D'euro-morts. Sans remords. Et alors, messieurs Menstyle, L'Express ou Voici, ça rapporte, Guillaume ?
Pour tous ceux qui se souviennent de ce film incroyable de Bertrand Tavernier la mort en direct... On s''en rapproche.
Guillaume, merci pour les grands moments de bonheur que tu nous a fait vivre dans tes films. La scène de la vitrine dans les Apprentis... [soupir]
PS : merci DE NE PAS cliquer sur les liens éventuels relatifs à Guillaume Depardieu dans les liens sponsorisés à la droite de ce blog. Je m'en voudrais de faire moi aussi du pognon sur son dos.