VU SUR LE NET (Malheureusement)
La Masturbation contre le cancer de la prostate ?
Chaque mercredi, le pire du pire est sur le net. On a lu pour vous, on en reparle ici.
"
Tu vas devenir sourd !", "Tu vas devenir comme ManuX"… De telles menaces ont longtemps contribué à la mauvaise réputation de la masturbation. Mais alors que le caractère inoffensif de
l'onanisme est aujourd'hui démontré, voilà qu'une nouvelle étude scientifique lui attribue même des effets bénéfiques. Pratiqué fréquemment, il pourrait prévenir le cancer le plus répandu chez
l'homme.
La prostate intervient dans la production du sperme (production du liquide séminal, mélange avec les spermatozoïdes) avant que celui-ci ne passe dans l'urètre au moment de l'éjaculation. Outre son rôle dans la reproduction, cette petite glande est l'objet de toutes les attentions puisqu'elles est à l'origine de plus de 40 000 nouveaux cancers et de 10 000 décès chaque année. Mitterand en fut une des victimes les plus illustres, pour ceux qui l’ont oublié.
Entre 1994 et 1998, une équipe de chercheurs du Centre d'épidémiologie du Cancer de Melbourne a demandé à 1 079 hommes atteints d'un cancer de la prostate diagnostiqués avant 70 ans de remplir un questionnaire sur leurs habitudes sexuelles. Leurs réponses ont ensuite été comparées à 1 259 hommes en bonne santé du même âge. L'équipe conclut que plus les hommes éjaculent entre 20 et 40 ans, moins ils risquent de développer un cancer de la prostate. Et la prévention n'attend pas le nombre des années, puisque l'effet protecteur le plus visible concerne les jeunes hommes. Les hommes qui éjaculent plus de cinq fois par semaine durant la vingtaine d'années réduiraient d'un tiers leur risque de développer un cancer de la prostate au cours de leur vie !
Selon les auteurs, la masturbation limiterait l'accumulation de liquide séminal. Certains composés de ce fluide constituant du sperme (potassium, zinc, fructose, acide citrique ainsi que du 3-methylcholanthrene pour les fumeurs) pourraient avoir des propriétés cancérigènes en cas de stagnation dans les canaux de la prostate. Alors que l’acte sexuel en lui-même, si pratiqué avec de multiples partenaires, risque de provoquer de simples infections (mst) qui sur le long terme peuvent contribuer à l’apparition de cancers de la prostate. Cette hypothèse repose ainsi que un raisonnement assez simple, plus le flot dans ces "tuyaux" est important, moins les substances qu'ils contient peuvent s'y accrocher et endommager les cellules qui le constituent. Autre possibilité, l'éjaculation pourrait induire une maturation plus complète des cellules prostatiques, les rendant ainsi moins susceptibles de devenir cancéreuses. Mais pour le moment, il ne s'agit-là que de simples spéculations.
Bref, ne soyez plus surpris si
l’infirmière de l’école recommande à vos enfants de se procurer de bons vieux Marc Dorcel : c’est pour leur santé, soyez rassurés.
Le matériel utilisé par ManuX, champion du monde 2008