C'est une question récurrente, que me posent mes clientes ou les lectrices de mon livre: "J'aimerais faire quelque chose...mais je n'ai pas le temps"."Comment trouver du temps pour moi ?"
Evidemment je pourrais faire ma maîtresse d'école en leur répondant que c'est une fausse bonne raison : quand on veut, on peut,etc., etc... Je serais totalement à côté de la plaque...
Pourtant, je constate que certaines de mes clientes n'arrivent pas à se détendre car elles pensent toujours à ce qu'elles ont à faire après (ou à ce qu'elles auraient pu oublier). Et lorsqu'elles sont chez elles, si par extraordinaire elles s'accordent 10 minutes dans un fauteuil confortable, l'appel de la machine à laver est souvent le plus fort et elles bondissent pour parfaire quelque tâche ménagère. Nul repos dans un emploi du temps où 24h ne suffisent déjà pas !
Par quoi commencer ?
Demandez-vous d'abord de combien de temps vous auriez besoin pour vous sentir un peu mieux (ou pour souffler ?) : 5 minutes en rentrant chez vous ? un quart d'heure chaque jour ? Deux heures dans la semaine ? Une demi-journée pour vous de temps en temps ?
Considérez votre semaine (ou le mois à venir) en prenant s'il le faut votre agenda : où allez-vous trouver ce temps pour qu'idéalement il "gêne" le moins possible les autres activités ? (Car si ce temps "pour vous" vous fait culpabiliser, vous ne tiendrez pas longtemps).
Acceptez cette hypothèse (comme en Mathématiques, vous aurez l'occasion d'en vérifier la justesse) : prendre un peu de temps pour vous - de qualité - c'est gagner du temps après : sur la concentration, sur la patience, sur la fatigue...
Maintenant c'est à vous !
Notez sur votre agenda ces rendez-vous avec vous-même et adonnez-vous y pendant une ou deux semaines pour commencer. N'hésitez pas à réajuster si le créeneau envisagé initialement n'est pas le bon. Et quand vous entrez dans "votre" temps personnel, vivez le pleinement et sans arrières-pensées, comme s'il s'agissait d'une activité à part entière (et même si vous "bullez" sur votre couette).
Dans "La sophrologie au féminin", j'ai consacré un chapitre entier à notre relation au temps, en exposant les meilleures solutions pour l'apprivoiser.