Pouvoir d'achat : ce ne sera pas la faute de la crise

Publié le 14 octobre 2008 par Dedalus

Pour distribuer du pouvoir d'achat, rien de tel qu'une bonne crise planétaire. C'est en tous cas ce qu'on a cru comprendre, hier soir, en écoutant le Premier ministre sur TF1 : les "sommes énormes" engagées par l'État sont "sans risque pour les contribuables", a-t-il expliqué. Elle pourraient même "rapporter de l'argent à l'État quand la crise sera terminée". (source)

François Fillon c'est même fait plus précis : "Si les choses se passent normalement, l'Etat français peut gagner de l'argent dans cette crise".

Voilà qui est dit.

Et qu'ils ne viennent pas dans quelques mois prétendre que la situation économique catastrophique de la France, la récession et le pouvoir d'achat en berne des français ne seraient que les effets néfastes de la crise, que leur politique économique et (anti)sociale n'y serait absolument pour rien. Ils seront, et sont déjà responsables.


Nicolas Sarkozy a d'ailleurs demandé maintes fois qu'on le juge sur les résultats. Nous n'y manquerons pas.


Notons déjà qu'au bout de bientôt 18 mois de présidence - qui font suite, rappelons-le tout de même, à cinq ans d'une politique identique menée par un gouvernement déjà UMP - les résultats de Nicolas Sarkozy sont unanimement négatifs : balance commerciale déficitaire, dette publique en explosion, comptes sociaux dans le rouge, récession économique, prélèvements obligatoires croissants, chômage à la hausse, inflation record, pouvoir d'achat rogné, etc...


Sinon, vous vous demandez peut-être vous aussi d’où sortent les 360 milliards d’euros du plan français ? La réponse, et les petits secrets, sont dans le click...


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