En partance pour Tokyo, nos mamans respectives se sont proposées pour nous accompagner à l’aéroport. Entre notre maison et l’aéroport de Marseille il faut compter 1h20, soit autant de temps pour papoter. 13 jours plus tard, de retour sur le vieux continent nous faisons le tour des chaumières pour exprimer l’immense satisfaction de ce voyage en Asie. Passons. J’ai demandé à ma mère : « Alors ? Vous avez papoté avec la maman de doudou ? Tu as vu comme elle est sympa ! ». La maman de doudou est tout simplement un amour.
Cancan niveau 1 : Au cours de leur discussion, sa mère a révélé à la mienne un ressenti que j’ai eu du mal à avaler sur le coup lorsqu’il m’a été révélé. Rien de grave mais cela me chagrine.
Cancan niveau 2 : J’ai appelé mon chéri pour l’informer de l’affaire. Je voulais absolument connaître l’origine de la rumeur. Il semblait être sûr de lui à propos de l’origine. Il a drôlement bien noyé le poisson pour éviter mes dizaines de questions.
Cancan niveau 3 : Arrivée chez nous, il m’embrasse et me dit : « Bon, j’ai appelé ma mère ». Aie ! Mais non ! Qu’as-tu fais ? « Je pense que ma mère se doutait bien que ta maman allait te le dire, non ? ». Et bien, je n’en suis pas si sûre. Seconde esquive de sa part. Il ne dramatise jamais rien. C’est un homme, un vrai.
Au bout du compte je ne connais toujours pas le niveau 0 du cancan. Est-il basé sur un simple jugement des apparentes relations ? Quelqu’un est-il venu « dire » quelque chose à sa mère ? Mon doudou semblait au courant de cette rumeur, et ne m’en a jamais dit mot. RRRrrr
Gestion du cancan :
Sa maman et la mienne, sont plutôt pipelettes (ok, je suis pareille...). Cela aide souvent à crever les abcès, à mettre à jours les « non-dits ». Au fond, si le cancan existe réellement, ce qui me gène assez, je pense que leur entrevue est le départ de la crevaison. Une mise à plat. Et si c’est le cas, elle est imminente.
Moralité : je dédramatise, tu dédramatises, il dédramatise...
Jeu de briques
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Pacman
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