On voit partout dans la blogosphère et la twittosphère des "émetteurs" qui publient (post) une information sans se soucier d'un "public-cible" (à qui écrit-on?, comment adapter son niveau de langage?, qu'est-ce qui les intéresse ?).
C'est au "destinataire" que revient le problème de discerner (to process) parmi les divers "chunk" d'information possibles ce qui répond à ses besoins.
On publie en premier, on voit ensuite comment traiter l'information: "post before processing".
C'est d'autant plus vrai avec Twitter. Il m'y arrive de (re)publier une information sans nécessairement la valider (j'inscris normalement "non validé"). Et généralement, mon réseau me revient avec la confirmation (où l'infirmation).
Pour les tenants de la communication traditionnelle --les journalistes en particulier, mais aussi tous ceux soucieux d'une communication de qualité-- ce processus a de quoi surprendre.Dans cette ère nouvelle du one-to-one (ou many-to-many, ou many-to-one, ou one-to-many...), l'information ne se bâtit plus sur un modèle vertical, top-down qui plus est, mais horizontal, transverse, de liaisons (liens).