Très Bien
Lost
Et la saison 3 alors ? Eh bien disons sans détour : c’est la meilleure saison et globalement, c’est le sentiment qui ressort parmi les fans et les moins fans. Ceux qui réclamaient des réponses ont été servi. Les ours polaires, les pouvoirs de l’île, les tatouages de Jack, la paraplégie de Locke, le vrai Sawyer, le fameux câble de la saison 1, la tour radio, Jacob. Beaucoup beaucoup de choses !! Bien sûr chaque nouvelle réponse entraîne une nouvelle question. Et j’ai envie de dire, encore heureux ! Nous avons appris que la série durerait encore 3 saisons, de 16 épisodes chacune. Les producteurs et la chaîne ABC ont réussi à se mettre d’accord et on ne peut que s’en réjouir. Bien que j’ai toujours eu l’impression que les scénaristes savaient où ils allaient, je suis encore plus rassuré maintenant.
Au niveau des points faibles de cette 3ème saison, deux choses sont à relever. D’abord les flashbacks. Lost ne serait rien sans ses flashbacks, c’est sa marque de fabrique, c’est une clé de son originalité, c’est ce qui en fait un drama aussi. Jusqu’ici j’en étais plutôt satisfait. Chaque flash-back nous emmenait dans un univers et regorgeait de surprises. Bien sûr il y en a eu des moins réussis que d’autres. En saison 3, le système commence à prendre l’eau. Déjà parce que Jack et Locke sont particulièrement mis en avant et leurs flashbacks sont nombreux. Du coup, ça empêche d’autres personnages d’en avoir et on se demande ce qu’il y a encore à dire sur eux. Locke a eu son flash-back de trop dans le 3o3. J’aime bien cet épisode mais le flash-back, sans être ennuyeux ne fait que nous prouver une nouvelle fois que Locke est un homme faible et facile à berner. On l’avait bien compris. Et puis Jack … on est content d’en savoir plus sur ses tatouages mais bon, tenir tout un épisode là-dessus c’est léger. Il y a des personnages dont on aimerait des flashbacks. Je pense en particulier à Rousseau, nul doute que ça finira par arriver au moment opportun. Outre les flashbacks, nos chers producteurs ont voulu introduire deux nouveaux losties mais on se demande encore pourquoi ? J’ai beaucoup aimé le flash-back consacré à Nikki et Paolo mais il ne fait pas vraiment avancer l’histoire. J’aurai aimé en voir plus de ces deux là. Par contre, leur épisode a permis de nous prouver deux choses : les techniciens de la série sont fantastiques. Ils ont réussi à insérer Paolo et Nikki à des scènes datant du pilot et ils ont su transformer des scènes au premier abord anodines en des scènes drôlement bien pensées. Preuve qu’ils savent bien ce qu’ils font …
Du coté des points positifs, outre les réponses, je dirais les Autres. Jusqu’ici on ne les connaissait pas vraiment, on ne comprenait pas bien leurs motivations. Nous avons maintenant une idée un peu plus claire de leur raison d’être et de leur combat. Nous ne savons pas tout, loin de là mais c’est déjà pas si mal. Juliet, en fine manipulatrice est géniale. Elisabeth Mitchell signe une interprétation magistrale ! En une saison, Juliet devient un personnage majeur. Ses flashbacks sont passionnants et sa relation ambiguë avec Jack est très intéressante. Ben est également un gros point fort de la saison. C’est un salaud attachant et son petit coté Harry Potter Cosettifié dans son centric aide pas mal … Il est machiavélique et impressionnant, là aussi, on peut dire bravo à Michael Emmerson. Grand acteur ! (J’espère que ces deux là gagneront des prix pour leurs rôles)
Je pourrais parler de la saison 3 de Lost pendant des heures et vous faire une dissertation de quinze pages mais je m’arrêterais là. Il y a tellement de choses à dire … J’espère que la prochaine saison sera aussi bonne et pourquoi pas encore meilleure ! J’attends beaucoup donc j’espère ne pas être déçu … Lost assoit sa position de série culte.
Bien
Les deux premières saisons étaient super efficaces, cette saison 3 l’était tout autant même si le soap prend peu à peu de plus en plus de place …
On ne peut pas nier que la série a su renouveller le genre de la série hospitalière. On avait Urgences depuis une dizaine d’années, dans le style du pure drama et on avait Scrubs dans la comédie bien potache. Grey’s est entre les deux, une dramédie quoi. Grey’s a donné un sacré coup de vieux à Urgences et brille au sommet des séries, rares, qui dépassent chaque semaine les 2o ooo ooo de téléspectateurs. Autant de téléspectateurs, ce n’est pas un hasard …
Le premier mot qui me vient à la bouche que je pense à la série, c’est EFFICACE. Tout est efficace, à commencer par les personnages. Ils sont tous attachants, chacun à ses chouchous. Pour ma part, ce sont Cristina, Addison et Callie. D’autres vous citeront Georges, Izzie ou Derek ! Ces personnages sont à la fois drôles et touchants, très humains et l’identification auprès des 15-35 ans est immédiate ! Les dialogues sont truculents et les situations souvent cocasses. En saison 3, le coté médical est passé au second plan tandis que les différentes histoires de cœur ont pris toute la place. J’avoue que ça ne m’a pas dérangé puisque c’est précisément les histoires de cul et de cœur qui m’intéressent le plus. Et pour le coup, quand il est question de cas médicaux, Grey’s se la joue un peu trop « cas extraordinaires » Ca amène souvent des scènes soient très marrantes, soient super émouvantes mais bon, ça manque de simplicité. Sur ce point, Urgences est plus forte.
Au rayon des points faibles de cette saison, je dirais les derniers épisodes ! Ca devient de moins en moins crédible et certains rebondissements sont un peu faciles. Le syndrome « tout le monde couche avec tout le monde » est en marche et bien des séries se sont cassées la gueule à cause de ça … Il serait temps d’ajouter de nouveaux personnages. Mais à condition qu’ils soient aussi bons que les autres. Meredith est un autre point noir de la saison. C’est l’héroine et elle est atteinte du syndrome Dawson. Les scénaristes trouvent le moyen de la rendre antipathique au profit de d’autres personnages. Au fond, c’est un peu anti-héroïne Meredith. Elle fait beaucoup d’erreur, elle est souvent déprimée, perdue, elle ne sait pas faire des choix. En fait, elle fuit le bonheur même quand il lui tend les bras. Sa relation avec le Dr Mamour a le don d’énerver même si cette saison, c’est plutôt lui le boulet.
Malgré bien des défauts, cette saison 3 est très agréable à suivre, la bande-son est toujours aussi bien choisie. En coulisses, il y a eu beaucoup de guéguerres, entre T.R Knight et Isaiah Washington notamment et pourtant à l’écran ça ne se ressent pas. Addison, Kate Walsh, est en route pour sa série, Private Practice, que j’attends avec impatience puisque l’épisode d’introduction en deux parties m’avait beaucoup plus !
How I Met Your Mother
Au niveau des audiences, cette saison aura été un peu compliquée, une annulation était à craindre et puis finalement CBS a fait confiance aux scénaristes pour une saison de plus. Et j’en suis personnellement ravi puisque c’est la seule sitcom que je suis actuellement.
Passable
Desperate Housewives
L’arrivée d’Orson sonnait pourtant bien au départ, après le désastreux mystère des AppleWhites on avait la sensation que là, enfin, on allait nous proposer quelque chose de plus excitant. Eh bien non, après quelques épisodes, l’intrigue patauge déjà et à cause de la grossesse de Marcia Cross, le mystère Orson trouve un dénouement en plein milieu de saison. Mais de toute façon, grossesse de Marcia ou pas, ça sentait le pâté et quinze épisodes pour arriver à une telle finalité était bien suffisant. Quand je compare la série à Melrose Place c’est surtout à cause de ça. La série m’a beaucoup déçu quant à ce qu devait être le meilleur de la saison ! Sans compter que le personnage de Bree est devenu terriblement passif et finit les répliques bien senties. Bree devient l’ombre de son ombre tandis que Andrew s’assagit et rentre dans le rang (a priori, ça n’est que temporaire, une salope sommeille en lui, elle se réveillera tôt ou tard)
Concernant Gabrielle, à partir du moment où la story line autour du bébé est évacué (et de manière affligeante) elle doit se contenter d’histoires plus nulles les unes que les autres et sans inventivité. On sourit quand même parfois mais ça reste bien décevant. Gaby avait évolué en saison 2, on pensait en toute logique que la transformation se poursuivrait en saison 3, eh bien non. Les scénaristes en ont décidé autrement et bien mal leur en a pris. Le mariage a la fin de la saison sonne terriblement faux, c’est bien trop rapide et on sait déjà que ça va se terminer en eau de boudin.
Linette a vécu une saison chaotique dans le sens où les scénaristes sont un peu parti dans tous les sens avec elle. D’abord il y eu sa rivalité avec Nora, plutôt marrante, puis la prise d’otage a bouleversé le cours des choses. L’arrivée du présumé pédophile Art aura été un coup d’épée dans l’eau. C’était pourtant bien parti, c’était osé de traiter de ce sujet dans une série aussi grand public mais ils n’ont pas eu les couilles d’aller jusqu’au bout. Tout ce que j’espère c’est qu’ils gardent Art en réserve et qu’un jour il reviendra violer un des gamins de Linette (Oui je suis horrible mais on est dans une série donc l’intérêt est d’oser montrer même ce qui est très dur, parce que ça fait aussi parti de la vie !) Puis il y a eu la pizzeria, un peu boulet mais qui a amené de bonnes choses dont Rick. J’ai aimé qu’elle lui résiste. Et on termine par ce cancer qui laisse présager de grands moments d’émotion la saison prochaine. Une bonne idée. Comme d’habitude Felicity Huffman démontre ses grands talents d’actrice et relègue ses collègues de la série bien derrière.
Susan n’a pas eu de chance, elle s’est coltinée toute la saison le pire boulet que la série ait connue (pire encore que Zach et son père, c’est dire …) Du coup, ça a sérieusement plombé l’ambiance. Quelques moments malgré tout très drôles dans la pure tradition Susannesque ! Puis il y ale retour de Mike, ça devait arriver. Comme à chaque fois qu’ils sont ensemble c’est un peu nian nian. Mais ça détonne dans une série qui n’est pas vraiment nian nian donc j’aime bien.
Eddie a fait de l’intérim pendant l’absence de Bree et elle a fait ça comme une chef ! Sa relation avec Carlos est aussi inattendue que réussie. Par contre le suicide final ne colle absolument pas avec le personnage même si on tente de nous l’expliquer bêtement avec les apparitions fantomatiques de sa mère … Et puis soyons sérieux ! On sait très bien qu’elle ne mourra pas. Tout ce que j’espère c’est qu’elle continuera à être aussi présente dans la saison 4.
Au final, cette saison 3 est bien moyenne mais il y a quelques petites choses de-ci de-là qui font que ce n’est pas totalement à jeter. Il serait quand même bon de relever le niveau parce que les audiences sans devenir catastrophiques ont quand même bien chutées et il n’y a pas d’autre explication qu’une grande déception du public.
Nip/Tuck
Cette saison 4 a pour intrigue principale un traffic de reins et c’est vraiment très agréable à suivre. Le personnage interprété par Jacqueline Bisset est excellent. Globalement tous les nouveaux personnages récurrents sont tops : Michelle, Burt, Marlowe … C’est aussi la saison des retours avec celui de Bobolit ou encore d’Escobar. Et tout est assez bien ficelé. Beaucoup de guest-stars (Alanis Morissette, Catherine Deneuve, Brooke Shields, Rosie O’Donell …), la palme revient quand même à Melissa Gilbert en femme qui se fait lécher la chatte par son chien. Du pur Nip/Tuck quoi. Mettre davantage en lumière Liz était une excellente idée, son personnage gagne en sensiblité et il faut avouer qu’elle fait souvent pitié, dans le bon sens si je puis dire.
Les défauts de la saison ? D’abord Christian qui en début de saison se pose des questions quant à sa sexualité. Quitte à en parler autant aller jusqu’au bout ! Eh bien non, étonnament les scénaristes n’ont fait qu’effleurer le sujet, j’espère pour mieux y revenir plus tard. La relation entre Sean et Julia commence sérieusement à énerver. Ils s’aiment mais se quittent, se remmettent ensemble je ne sais combien de fois pour finir par se séparer à nouveau … C’est très lassant. La relation que développe Julia avec Marlowe est très intéressante par contre. Beaucoup moins celle de Monica et Sean. Du coté du fils boulet, j’ai nommé Matt, eh bien il fait toujours plus ou moins n’importe quoi en se mettant avec Kimber. Leur relation assez sérieuse et posée est bonne mais la scientologie vient un peu gâcher tout ça. L’autre gros défaut de la saison c’est le final. Tout ce qui a été construit en une saison, surtout en ce qui concerne Christian et Michelle, est réduit en fumée de manière ridicule. Alors l’idée du nouveau départ à Los Angeles est très bon, la série en avait furieusement besoin mais la manière d’amener les choses est plus que discutable. Peut-être est-ce un mal pour un bien ?
Saison 4 donc en demi-teinte mais globalement meilleure que la précédente en tous cas. J’ai même supporté un second visionnage des épisodes sans m’ennuyer !
The OC
Veronica Mars
Mauvais
Prison Break
Je vais essayer de faire court. L’enfermement en saison 1 était un atout énorme, l’univers carcéral n’avait plus été abordé en télé depuis l’excellente Oz. En saison 2, on perd ça. Et pas que ça. On perd un nombre incalculable de personnages, c’est un véritable massacre. A tel point qu’aucune mort ne nous surprend. Les rebondissements sont tous plus invraisemblables les uns que les autres. En saison 1 ça me semblait plus subtil. En tous cas, les retournements de situation n’étaient pas encore éculés. Ils n’ont pas su se renouveler. Le nouveau personnage de Mahone est très bien interprété par William Fichtner (que j’avais déjà beaucoup apprécié dans Invasion) mais son personnage est très lourd et ne sert finalement qu’à éliminer les prisonniers en fuite un par un (souvent parce que les scénaristes ne savent pas quoi faire d’eux, la palme revient à Haywire qui apparaît un épisode sur six et qui finit par crever sans avoir rien apporter) Tous les évadés sont plus ou moins boulets, mais surtout Sucre avec sa Maricruz il nous aura encore bien bassiné. Les scénaristes n’ont pas peur de faire dans le ridicule avec T.Bag et sa main. Par contre ils ont très bien su gérer l’histoire de C. Note et sa petite famille. C’était souvent très émouvant. Et pour revenir à T.Bag quelques instants, j’ai le sentiment que les scénaristes n’ont pas été assez loin, il y avait un vrai potientiel avec lui, ils auraient pu faire très fort et ils se contentent finalement de pas grand-chose. Je pensais que sa vengeance serait terrible. Eh pas du tout ! Quel dommage … Le truc le plus jouissif c’est Bellick qui se retrouve en prison.
Lincoln est toujours aussi bête et impulsif, contrairement à son frère si intelligent et réfléchi. Cette saison, Michael Scoffield a quand même eu beaucoup de fil à retordre et il lui a fallu improviser. Il s’en est pas mal sorti ma foi. Par contre, Wentworth Miller confirme bien ce que je pensais : il ne connaît qu’une expression de visage qu’il nous ressort à toutes les sauces. Vraiment pas un super acteur. Il a beau être mignon, ça ne pardonne pas tout. Et puis sa voix … Oui elle est sexy mais à la longue ça devient ridicule de susurrer tout et n’importe quoi. Heureusement qu’il y a Sara et leur belle romance ! Un des rares points positifs de cette saison Quand Kellerman est aux trousses de Sara c’est pas mal non plus.
2 séries de 3 épisodes m’ont beaucoup plu : qaunt la petite troupe se retrouve dans une maison de l’Utah pour récupérer le butin de Westmoreland. Très sympa et ambiance saison 1. Parfait donc. On retrouve le suspens qui m’avait tant plu. Et puis les 3 épisodes autour de la présidente et l’excellente Patricia Wettig étaient passionnants. Tout le reste était très moyen, surtout la fin, à mon goût baclée. Tout ça pour ça. Une saison 3 n’était vraiment pas nécessaire mais les quelques pistes sur lesquels on nous laisse peuvent être intéressantes. Tout va dépendre de leur traitement. Grosse déception donc pour cette seconde saison.
Voilà donc pour ce bilan de la saison, pas vraiment glorieux puisque beaucoup de déceptions. Espérons que les choses s’arrangent l’année prochaine !