La France, nous dit-on...
Notre premier ministre nous disait il y a quelques mois « La France est en faillite »....
Nous financerons le RSA par de nouvelles taxes....car les caisses sont vides....
Pour sauver les grands argentiers, la France trouve 360 milliards d'euros.
Notre premier ministre de commenter « il n'y aura pas d'augmentation de la fiscalité »
Notre dette va donc s'élever maintenant à 2000 milliards d'euros..chouette pour les générations à venir.
Mais qui va donc payer tout cela. Pas les Français, nous dit-on !
Dans l'hypothèse tout à fait probable où dans 5 ans les banques seront dans l'incapacité de rembourser leur dette, l'état va faire inéluctablement et normalement appel à la fiscalité.
De surcroit, comme il est à craindre que la crise financière ne se transforme en crise économique tous ces efforts louables ou pas, n'ayant absolument pas les capacités, à titre personnel, de porter un jugement, seront vains.
Les entreprises aujourd'hui sont confrontées à une concurrence déloyale représentée par les pays émergeants et l'État premier fossoyeur des entreprises (« vocation » de l'État qu'on oublie trop souvent). Seules les grosses sociétés ont les moyens de délocaliser vers les pays qui offrent de la main-d'œuvre à bas coût (low-cost) en opérant un transfert de charge important du social de leur société vers l'état. Quant aux petites entreprises elles sont condamnées à très court terme aggravant ainsi la crise économique et sociale.
Ces délocalisations sont de plus en plus nombreuses et face à ces contractions du marché de l'emploi il n'existe pas de solutions viables.
C'est face à ces impératifs que Sarkozy devra faire preuve d'imagination et les Français l'invitent prestement à penser à ce problème.
Dans tous les cas je rejoins l'analyse de Christophe Barbier qui ne voit pas d'autres issues qu'un prochain conflit armé. Effectivement nous sommes affaiblis par ces crises à répétition renforçant ainsi les chances,les convictions et les moyens de certains extrémismes.
Enfin c'est juste mon avis.