Le premier ministre, François Fillon, a précisé que le plan de secours des banques de 360 milliards d’euros, adopté lundi et annoncé par Nicolas Sarkozy, n’entraînera « aucune hausse d’impôt, et d’ailleurs, dans le texte qui sera présenté au Parlement il n’y a aucune hausse des contributions ».
Au contraire même, le premier ministre affirme que l’Etat pourrait gagner de l’argent grâce à ce plan de secours. En effet, « les cautions ne sont pas mises en jeu systématiquement, elles le sont même assez rarement, et ces garanties seront rémunérées. L’Etat va gagner de l’argent sur les prêts qu’il fera et sur les garanties qu’il apportera aux entreprises ». De plus, les prises de participation de l’Etat dans le capital des banques ne seront que de court terme et seront revendues dès que possible, avec un bénéfice.