Est-ce l’incroyable volatilité des marchés boursiers de ces derniers jours (le CAC 40 a perdu plus de 22 % la semaine dernière pour regagner 11 % aujourd’hui, soit la plus forte hausse journalière de son histoire) ?
Est-ce parce que le soleil repointe son nez ces jours-ci et que cela me rappelle qu’il n’y a pas si longtemps, c’était l’été et que nous voguions sur le Paresseux ?
Est-ce parce que je croule sous le boulot et les nouvelles propositions, mais que ça ne m’enchante guère ?
Est-ce parce que la Demoiselle est en pleine crise de ” nan, nan, j’veux rien manger, nan ” ?
Est-ce parce que les appart’ que je visite me démoralisent par leur prix et leur inadéquation avec nos envies ?
Est-ce le décès foudroyant du fragile Guillaume Depardieu ?
Ou tout simplement parce que les jours diminuent peu à peu (le pire est à venir avec le dernier dimanche d’octobre) ?
Toujours est-il qu’aujourd’hui, j’ai le moral dans les chaussettes et que je ne sais pas vraiment pourquoi… Ou plutôt si, mais que je ne sais pas comment y remédier. Voilà, je me fous trop la pression, trop de dossiers à gérer en même temps, le boulot et le perso, et comme d’hab’, j’ai peur de ne pas y arriver.
Alors je suis irascible, je prends la mouche pour un rien, éclatant en cris et sanglots après un trait d’humour de mon Homme que j’ai pris au pied de la lettre. Et je traine des pieds pour entamer certaines piges, dont un dossier de 20 feuillets mal payés sur l’oncogériatrie - top éclate ! -, je m’endors à 21h devant un match de foot et me réveille 2 heures plus tard pour me taper une nuit d’insomnie. Arrggl, ça va pas… Probablement que la rentrée s’était trop bien déroulée et que voilà le contrecoup. Allez, ça t’apprendra à crier ton bonheur sur tous les toits !