L’odeur que je préfère pour m’endormir, c’est celle de l’herbe coupée. C’est celle qui ressemble le plus au parfum de la peau d’une femme.
Mes rêves commencent et finissent dans une heure trouble de la nuit, plutôt vers l’aube, dans ses lueurs blanches. Ils penchent d’un côté, toujours le même, contre le mouvement des jours.
Mes rêves ne sont pas de ceux qui descendent après être monté ; ils restent sur les hauteurs, arrêtent les horloges et frappent aux nuages.
Je dors principalement à plat ventre, c’est la meilleure position pour rêver. Ce soir pourtant, j’ai décidé de m’endormir sur le côté. Les rêves étranglent mon sommeil quand ils ne se réalisent pas, et je suis essouflé.