La première impression que l'on a en entrant au Tokyo Games Show est simple: la déception. Après avoir vu la gigantesque Games Convention de Leipzig et le très bondé Festival du Jeu Vidéo de Paris, le TGS n'est rien de ce qu'on pourrait s'attendre d'un salon du jeu vidéo japonais. Petit et sans grande surprise, il a, de l'avoeu des japonais avec qui j'ai pu discuter, beaucoup perdu depuis ces dernières années. Les prix devenant trop élevés, les éditeurs refusent désormais de se rendre aux grandes manifestations, laissant ces dernières orphelines et sans grand spectacle.
On peut néanmoins noter la présence remarquée de Microsoft qui présentait en grande pompe le RPG Star Ocean, tout près du stand de Square-Enix...
Les efforts de Microsoft pour conquérir le marché japonais ne passent pas inapperçu, et bien que Sony ai fait d'impressionnantes présentations avec notamment des trailers grand écran de Bayonetta et autres jeux fort intéressants, la balle semble pour l'instant être dans le camp de l'américain. On notera toutefois une présence très remarquée de Monster Hunter, véritable phénomène de société au Japon, ainsi que d'autres grosses licenses telles que Fantasy Star ou le très attendu Street Fighter IV.
Rien de bien excitant ni de rien nouveau. Après un E3 qui a perdu son âme jusqu'à être au bord de l'extinction, serais-ce au tour du Tokyo Games Show d'être menacé ? Ne serait-il pas temps pour les organisateurs d'évènements de baisser leurs prix afin de faire revenir les éditeurs et de relancer la machine ? La Games Convention est-elle la prochaine cible de cette fuite ? L'avenir nous le dira !