Martine Aubry répond aux questions d'un journaliste sur le marché de Pont-Audemer. (photo JCH)
Les signataires régionaux de la motion « Changer à gauche pour changer la France » avaient invité Martine Aubry à rencontrer des élus et des militants, ce matin, à Pont-Audemer. Avant de lever le verre de l'amitié et de prendre la route de Sandouville et celle de Cléon où elle devait rencontrer les salariés de Renault, Martine Aubry s'est promenée sur le marché local en compagnie de Laurent Fabius, Henri Weber, Alain Le Vern, président du conseil régional, Jean Louis Destans, président du conseil général et de plusieurs conseillers généraux dont Anne Mansouret, Leslie Cléret, Janick Lesœur, Daniel Leho, Bruno Questel, Francis Courel, Jacques Poletti etc…Yves Léonard, mandataire de Martine Aubry dans l'Eure et adjoint au maire de Pont-Audemer, était évidemment là.
Cette promenade sur le marché a permis au maire de Lille de questionner chalands et commerçants. Les affaires ne vont pas bien.Qui s'en étonnera ? A la salle des Carmes, très applaudie, Martine Aubry a souligné en une phrase que l'important « n'est pas d'être le plus à gauche au sein du Parti socialiste mais de faire que le Parti socialiste soit bien à gauche ». Laurent Fabius est resté muet mais très présent quand même. Il est évident qu'en Haute-Normandie, le soutien de l'ancien Premier ministre va peser lourd dans la bataille du congrès.
Ceux qui reprocheraient au Parti socialiste de recéler des hommes et des femmes animées d'ambitions élevées et se plaindraient qu'un débat interne ait lieu, devraient y regarder de plus près. Le duel entre Barack Obama et Hilary Clinton pour la candidature à la Présidence des Etats-Unis n'a pas été quiet. Appartenant tous deux au Parti démocrate, ils ont disputé une primaire sans se ménager. Aujourd'hui Hilary Clinton soutient Barack Obama avec sincérité et conviction. Il en ira de même au PS après les votes. Du moins est-ce mon espoir.