Alors que le monde de la F1 se cherche toujours un patron digne de ce nom depuis les années Schumi, force est de constater que celui des rallyes en possède un de la même trempe que l’Allemand.
En effet, depuis 5 ans maintenant Sébastien Loeb règne sans partage sur sa discipline, sur tous les terrains que lui “proposent” les organisateurs. Qu’ils soient de type asphalte ou neigeux (terrain de chasse jadis gardé des finlandais…), Loeb s’échine a remporter toutes les courses dont il prend le départ. C’est bien simple, hormis 2 rallyes qu’il fut contraint de quitter par abandon, il n’y a que le rallye de Turquie (dont il prit la 2ème place derrière Hirvonen), qui s’est refusé à lui.
Il suffit d’ailleurs de regarder les mines déconfites de ses concurrents lorsqu’ils en terminent avec les spéciales et qu’ils consultent la feuille des “temps scratch” pour se rendre compte de la supériorité écrasante du Français et de la résignation qui règne chez ses poursuivants. Il n’y a donc plus que le directeur sportif de Ford pour espérer croire à un miracle, lui qui s’évertue à troubler l’ordre “logique” des rallyes par le biais de “consignes” d’équipe certes légales mais terriblement contraire à l’éthique même de ce sport.
Hier, en Corse, course facilement remportée par…Loeb (pour la 4ème année consécutive), il ordonna ainsi à Duval et Latvala (2 de ses pilotes) de pointer en retard lors du départ des 15ème et 16ème spéciales pour les pénaliser en temps, et ainsi permettre à Hirvonen, victime d’une crevaison de reprendre la seconde place et conserver ses chances au championnat..
Mais puisqu’il n’y a plus que ça pour maintenir le “suspense”…