« Advertainment »…
Mais qu’est ce que ça peut bien vouloir dire ?
En anglais, ça sonne plutôt bien. Il faut dire que « Divertissité » ou « Publitissement », c’est un peu moins vendeur.
L’Advertainment, mes chers amis, c’est l’un des tous derniers concepts publicitaires… Cela correspond à la contraction du mot advertising (publicité) et entertainment (divertissement).
En clair, c’est une nouvelle façon de séduire les consommateurs en mal d’émotion, de suspense, d’émerveillement.
En mal de cinéma, quoi.
D’après Delphine Beer Gabel, directrice de DDB Entertainment, « l’advertainement donne à voir aux consommateurs autre chose qu’une promesse commerciale ».
Il suffit de créer, par exemple, une série/fiction/sketch avec des personnages sympathiques, qui vivent des histoires divertissantes. On les associe à la marque…
Et hop, on accroche l’intérêt du consommateur, qui ne loupera pour rien au monde la diffusion quotidienne de son programme adoré !
Vous vous en doutez, quand les plus grands réalisateurs de cinéma se lance dans le circuit…
… C’est une autre paire de manches.
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Laissons Alexandre nous introduire
dans l’univers Blue de Luc Besson.
« Luc Besson ouvre son agence de communication
Le publicitaire Christophe Lambert et le cinéaste Luc Besson se lancent dans l’Advertainement.
Ils ont en effet annoncé la création de « Blue », une société de création de contenu au service des marques.
Selon Lefigaro.fr, l’agence « va s’organiser autour de deux métiers principaux : le « brand management » […] et le « branded entertainment » (= Placement Produit).
Le Point du 18 septembre, qui tente d’expliquer le principe de l’Advertainment, nous dit que cela « va bien plus loin que le placement de produits, qui consiste seulement à insérer telle ou telle marque dans un scénario en échange d’une rémunération ».
Chez Blue, « l’oeuvre aura été conçue dès l’origine en rapport avec les valeurs que la marque entend promouvoir auprès de ses clients ».
Enfin, Luc Besson, interrogé par Lefigaro.fr tient les propos suivants :
« À une époque où l’offre de contenus explose, le public exige des histoires fortes et des productions de très grande qualité.La communication n’échappe pas à la règle.
Les grandes marques ont une histoire et des histoires à raconter »
Alors, un pas de plus vers une utilisation généralisée du storytelling
dans les stratégies de communication des marques ? »