Vendredi soir, j’ai un peu fait ma pétassista. Grâce à Thierry du blog Les chroniques du plaisir, j’ai pu me rendre aux puces pour la nocturne « Puce and love ». L’occasion rêvée d’aller aux Puces, je ne l’avais jamais fait. Ouais, pétassista et lève très tard, ça ne coïncide pas toujours.
Etape 1 : retrouver Frogita quelque part Porte de Clignancourt. La demoiselle n’ayant pas reçu son invitation, je serai un peu son passe partout, je lui ouvrirai toutes les portes (au moins). Etape 2 : entraîner Frogita dans une mauvaise direction jusqu’à ce qu’elle dise « non mais je crois pas que ce soit par là ». Ah ben, oui, en effet, j’ai mal lu le plan. Heureusement, on arrive à retrouver la rue des rosiers, on entre sur le marché nocturne sans soucis et maintenant, trouvons le bon stand. Ah, le voilà. On monte de vieux escaliers en bois pour découvrir l’exposition au milieu de tous un tas d’objet. C’est ce que j’aime bien chez les antiquaires, c’est le côté « grenier de mamie » où on découvre des objets d’un autre temps. Là, par exemple, il y avait d’immenses réverbères en fer forgés, magnifiques, de trois mètres de haut au moins. Evidemment, je n’ai pas cédé à la tentation. J’aurais trop peur que ma banquière m’attende un soir dans une rue sombre pour me casser les genoux. Et j’ai pas 3 mètres de haut chez moi non plus.
Côté photos, c’est surtout du SM chic, des scènes de bondages très étudiées, des femmes en bas ficelés (magnifiques, les bas). J’ai beaucoup aimé une photo avec une jolie culotte pendant à une poignée de portes. Ben oui, je sais pas pourquoi mais je la trouvais poétique, cette photo. Pour info, les photos sont de Marc Wolff.
Après un ravitaillement en champagne, on part se promener sur le marché. Mazette, les jolies maisons. Ca avait un côté fête de village avec toutes ces petites maisons et ses rues tortueuses, les guirlandes lumineuses, les orchestres de musique. St Ouen en tenue de gala ! Mais j’aime bien ce côté un peu dépaysement à deux pas de chez soi. Evidemment, c’était de l’antiquité de luxe, des choses opulentes, imposantes et diablement chères. Rien pour mon studio de prolétaire, quoi. Par contre, dans deux boutiques différentes, j’ai vu un cheval d’arçon… Tu sais, là, le truc sur lequel on devait sauter en cours de gym au collège et qui a été à l’origine de nombreux bleus sur mes cuisses blanches et adipeuses. Non mais qui peut acheter ça, franchement ? C’est du pur masochisme. Sauf si c’est pour mettre une selle dessus, à la limite.
Bref, je retiendrai de la soirée que : si j’étais moins feignasse, j’irais plus souvent aux puces et ce serait chouette. Que j’ai été contente de rencontrer Frogita. Par contre, j’ai raté Nahimage et là, chu un peu dégoûtée quand même. Mais à charge de revanche ! Tu m’offriras un rhum de ton pays, je te chanterai du Britney (ou pas, hein, c’est pas une obligation si t’aimes pas Britbrit).