Exils/créations, quels passages ?
L’exil
peut faire quelque chose de plus que de libérer la conscience de l’impasse du déracinement
et de l’enracinement, écrit le philosophe Shmuel Trigano dans Le temps de l’exil
(Payot, 2000). Rouvrir la voie de l’exil pour retrouver le sens du retour, c’est
restaurer l’espérance,
redonner une signification à la présence, ne plus faire de l’abondance un
calvaire mais
une joie possible. Alors reprendra la migration de l’âme pour ouvrir les vannes
de l’ère du
retour de l’exilé, de la sortie hors de l’exil... Dans
cette acception ouverte, l’exil n’est plus seulement un drame, une épreuve,
voire une affliction,
mais un moment de l’histoire de l’homme, de sa conscience, la marque du changement
de lieu et de regard sur l’Autre et sur soi-même.
Le colloque Exils/créations, quels
passages ? s’efforcera de dégager, au cours de trois tables rondes et d’un
débat final, les
principaux sens d’une démarche abordant l’exil comme une recréation de
soi, qu’elle comporte
une dimension artistique ou pas. Et d’en définir les lieux de passages...
Colloque Exils/créations, quels passages ? Lundi 13 octobre, de 9h30 à 17h30 / Le Rize / Entrée libre, sur inscription /
possibilité de restauration
sur place
Dossier_de_presse 3éme rencontres villes_voyages_et_voyageurs_2008-Pdf