De plus en plus utilisée en Europe par de grandes multinationales telles que Nestlé et Procter & Gamble en raison de son faible coût de production et de son fort rendement, l'exploitation d'huile de palme est à l'origine de la fragilisation et de la destruction de tout un écosystème en Indonésie. Urgence.
Aujourd'hui, 1 produit de grande consommation sur 10 en contient. L'huile de palme est généralement mentionnée sur l'étiquette en tant que « huile végétale ». Cet ingrédient envahit tous les aliments de grande consommation (chips, biscuits, huiles de friture, sauces, mayonnaises, margarines, plats cuisinés)... Egalement utilisée dans de nombreux produits cosmétiques (shampoings, savons, rouge à lèvre ...) elle l'est aussi depuis peu, dans le carburant de voiture !
Pourtant, derrière l'engouement industriel et commercial qu'elle suscite, son utilisation croissante cache une véritable catastrophe pour l'écosystème et la biodiversité. En jeux, la destruction des forêts indonésiennes et malaisiennes ainsi que la destruction des animaux qui y vivent, au premier chef desquels les orangs-outangs !
Les forêts sont détruites (mise à feu, bulldozer...) pour faire place à d'interminables lignées de palmiers à huile ! L'Indonésie détruit chaque année 2 millions d'hectares de forêts. Le pays a perdu en 50 ans 72 % de ses forêts anciennes (source Greenpeace) ce qui aggrave, par la même occasion, le changement climatique. Les habitants eux-mêmes sont nombreux à être concernés par ce problème puisque chaque été, ils sont enfumés à cause des feux de forêts, ce qui entraîne par ailleurs beaucoup de pollution, d'asthme etc.
Si l'on continue d'accepter ce carnage, les orangs-outangs vont définitivement disparaître d'ici quelques années. Et cercle vicieux oblige, face à la destruction de leur forêts ils cherchent de nouvelles sources de nourriture et mangent de jeunes plantes de palmiers : ils deviennent alors les victimes des cultivateurs qui n'hésitent pas à les tuer !
Malheureusement, le Cambodge et le Vietnam suivent le même chemin...
Source : Fondation 30 Millions d'amis