Une émotion forte, et les larmes nous viennent... Pleurer de joie, de honte, de peur ou de chagrin... pourquoi pas ?
Souvent d’ailleurs, on ne le choisit pas, c’est plutôt comme si on était un peu "victime"
d’une explosion intérieure qui, sans que l’on s’en rende compte ni même que l’on puisse la contrôler, éclatait au grand jour !
Cela peut être parfois gênant, énervant même... mais finalement, on se sent "vidé" d’un poids, apaisé... le calme après la tempête !
Pleurer ne règle pas nécessairement les problèmes, mais aide à « faire une pause », à se
retrouver plus serein pour pouvoir y réfléchir posément, sans y plonger la tête la première !
Les pleurs font partie de la vie ! User donc des larmes n’a
rien de mauvais, quand on sait que la mélancolie ou les vraies dépressions se caractérisent par l’incapacité de pleurer...
Les émotions ne peuvent s’exprimer, restent bloquées à l’intérieur et en sont d’autant plus destructrices. Tout garder pour soi peut, par exemple, engendrer des "montées" de
violence.
Prescrire une bonne dose de larmes de temps en temps serait donc La
bonne solution ?
Peut-être, mais ce n’est pas si simple !
Si les filles sont les grandes gagnantes à ce jeu là, et même si certains garçons se disent également parfois sujets à ces "crises", nous sommes tous encore imprégnés de cette formule qui
définissent les pleurs comme une marque de faiblesse, un manque de virilité.
Aujourd’hui, les choses sont en train de changer et on accepte, publiquement, de plus en plus qu’un homme "craque"... mais ses larmes doivent encore être légitimées par quelque chose qui en vaille vraiment le coup, sous peine de perdre son image de force et de protection.
C’est peut-être pour cela que l’on préfère encore souvent se
retrouver seul pour pleurer. Mais si on se cache, c’est parce qu’en plus d’être un aveu de faiblesse, on va provoquer des réactions dans son entourage.... elles peuvent être négatives ou
indifférentes mais, dans l’ensemble, qui reste insensible aux larmes d’un autre ?
Pleurer, c’est aussi communiquer, partager avec les autres quelque chose de soi, de ses émotions, comme un message lourd de
sens... qui peut être entendu.
Qu’on soit fille ou garçon, on reste encore aux prises entre ces
différentes positions : "pleurer, oui, cela fait du bien... mais pas trop quand même... en tout cas, pas devant les copains... en même temps, c’est attendrissant un garçon qui pleure, ça
donne envie de le consoler, etc... !".
Le regard de l’autre, c’est important, mais gare aux idées trop
reçues !!
Un petit conseil : (sourire)
Pensez à vous, pleurez si le coeur vous en dit !
Verser quelques larmes vaut beaucoup mieux que la violence ou l’agressivité contre les autres ou contre soi...
Se laisser aller à ses émotions, c’est essentiel !