Auteur: Yasmina Khadra
Éditeur : Pocket
1ère édition : 2002
Nb de pages : 148
Lu : juillet 2007
Ma note :
Quatrième de couverture :
Dans les ruines brûlantes de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici, une lapidation de femme, là un stade rempli pour des exécutions publiques. Les Talibans veillent. La joie et le rire sont devenus suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Toute fierté l'a quitté. Le goût de vivre a également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l'obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n'a plus d'autres histoires à offrir que des tragédies. Quel espoir est-il permis ? Le printemps des hirondelles semble bien loin encore....
Mon avis :
Contexte terrible que celui de Kaboul dominée par les Talibans. On plonge dans un univers où des lois barbares régissent hommes et femmes jusqu'à l'avilissement. On assiste à la déshumanisation de deux couples, on découvre leurs doutes, on les sent en état de choc face à une société qui ne leur ressemble plus. La peur, le désespoir, l'amour et la colère habitent les protagonistes. Khadra nous décrit avec réalisme le quotidien de Kaboul dans un style élégant et sobre, plein de métaphores délicates. Bouleversant.