Je reste perplexe devant la facilité avec laquelle les gouvernements s'engagent dans la voie d'une garantie de l'Etat pour fluidifier le marché interbancaire. Le choix d'un véhicule législatif (comme un collectif budgétaire) pour l'autoriser ouvre la boite de pandore à des dépenses nouvelles dont la pertinence économique restera à démontrer.
Pour tout dire, je crains que ni le calme, ni l'écoute, ni le dialogue, ni l'expérience ne président à l'élaboration de la décision de l'Exécutif. Dieu merci, le Parlement, aux pouvoirs renforcés récemment à Versailles, aura tout le loisir de veiller à ce que le gouvernement n'oublie jamais qu'il ne paie, prête, garantit qu'avec l'argent des contribuables et qu'il serait bien inspiré de ne pas faire avec l'argent des autres, ce que ceux-ci se garderaient bien de faire avec leur propre argent !
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