Et si l'on redécouvrait vraiment les vertus du moteur franco-allemand...
A Colombey, la Chancelière est restée ferme dans son opposition au « fond Paulson européen ». Elle a raison. Ou alors, il faut dans le même temps décréter que l'Europe politique existe vraiment...ce qui ne se décrète évidemment pas.
En revanche, elle est favorable à une « boîte à outils » commune et à des actions nationales coordonnées. au nveau européen Là encore, elle a raison. Ne serait-ce que pour éviter ce que tentent les Britanniques et ce qu'ont décidé unilatéralement les Irlandais :un dumping financier et bacaire qui s'ajouterait au dumpings déjà inadmisibles sur les plans fiscaux et sociaux. Du coup, la « solution anglaise » devient une quasi-obligation ...sous peine de pénaliser les banques continentales au bénéfice de la City.
Attendons la réunion de l'Euroland de demain à l'Elysée. Une réunion d'urgence qui s'imposait depuis trois semaines, au moins et qui aurait dû si la présidence française, de l'aveu même de Mme Lagerde, n'avait pas été surprise par l'ampleur de la « Crise » et si la Commission « néo-conservatrice » de Bruxelles avait eu au moins le bon sens de redécouvrir ce qu'est sa mission première....