Si le blues était né et s’était développé en Afrique, avec une succession d’accords autre que le Do, Fa, Sol 7ème, porté par une mélodie enracinée dans la sèche misère du Sahel, nul doute qu’il ressemblerait à cette chanson du burkinabe Victor Démé, qui nous fait avancer un peu dans la compréhension de l’universel et, en ces temps de crise des goinfrés de la finance, vers des valeurs essentielles. Et ce, simplement par la magie de la mélodie, sans avoir besoin de comprendre les paroles.
Cela vient de sortir et nul doute que ça sera un des grands morceaux de cette fin d’année. Voici, magnifique: “Djôn Maya”.
Et allez, en prime, un morceau symétrique au précédent par son objet. Même si ce n’est pas, et de loin, une de ses plus belles chansons, je la trouve dans l’air du temps. Le clip d’Alain Souchon: “Le parachute doré”, proposé en téléchargement gratuit du MP3 sur son site.
Bon dimanche.
- La réalité du plan Paulson par J. Stiglitz.
- La crise est devant nous: “Que la crise commence”, Le Monde.