Imprononçable, ce titre. On dirait un exercice d’orthophoniste. Si j’avais choisi une option plus académique, j’aurais titré « L’Anjou, son vignoble et ses familles ». Plus informatif, moins incitatif, dit-on dans le jargon des journalistes. Bref. C’est passionnant la généalogie. On exhume parfois des choses troublantes en fouillant dans le loin passé familial. En interrogeant feu ma grand-tante de 98 ans, j’ai ainsi découvert que mon arrière-grand-père maternel était cocher en Corrèze. Cocher, et analphabète, marié à une servante. Vous vous rendez compte ? C’est tout de suite Zola. Dans l’autre branche, mes arrière-grands-parents étaient fermiers en Loire-Atlantique et possédaient quelques arpents de vigne. L’été, nous occupons encore leur maison basse à volets bleus, dans le Pays de Retz. Quant à mes grands-pères, que je n’ai pas connus, ils étaient tous les deux cheminots. J’ai du mal à penser que mon amour du train, comme du vin, ne soit pas transgénérationnel ! Pour la 8e édition des Journées généalogiques, l’Association pour le Dictionnaire des familles de l’Anjou se réunira dans une semaine avec près de 60 associations et artisans d’art dans les grandioses caves de tuffeau d’Ackerman – Rémy Pannier. L’opportunité également d’évoquer les origines belges de la famille Ackerman, et notamment de Jean-Baptiste Ackerman, pionnier des vins à fines bulles dans le Val de Loire.
Les Journées généalogiques , les 18 et 19 octobre.