(Trop dur d’écrire au jour le jour ici, mais je prends des notes pour faire le récit de notre voyage… Appelons ça du léger différé!)
Le décalage horaire aide à se lever très tôt les premiers jours. Il en faut généralement trois pour être totalement recalé en arrivant aux Etats-Unis. Nous decidons de descendre à pied vers Downtown (le sud de l’île de Manhattan) afin de voir Greenwich village et Soho en particulier. L’ambiance est y très différente, les boutiques, bars et restos branchés sont partout. Alors c’est parti.
Sur le trottoir, l’allure et vive et nous devons presque lutter pour conserver notre rythme de croisière à la touriste. Mais les “ricains” ne semblent pas trop s’enerver de nous voir trainasser là au milieu, la tête tout le temps tournée vers le ciel, alors qu’eux foncent, iPod ou mobile à l’oreille, journal en main, celui-ci attrapant un taxi, celui-là faisant son jogging du matin, cet autre se faisant remplir un mug de coffee en quatrième vitesse. On n’est pas trop dans l’ambiance Sex and The City à cette heure-là, c’est boulot boulot :
Quelques avenues and streets plus loin, nous déboulons sous l’Empire State Building. Il est tôt et il n’y a que 15 minutes d’attente, le ciel est clair: pas d’hésitation on monte tout de suite! Aux heures de pointe, il n’est pas rare d’attendre plusieurs heures..
Escalator, salle d’attente, fouille de sécurité puis re file d’attente (mais toute vide) et passage à la caisse. Nous prenons ici notre City Pass, le sesame du parfait touriste qui veut se faire les principaux “hot spots” de la ville. Il y a plusieurs pass de ce genre (par exemple aussi le New York Pass): à vous de comparer et de choisir celui qui convient le mieux à vos envies, votre budget, etc.
Et c’est reparti pour le dédale de couloir, puis ascenseur et re salle d’attente (presque tout vide) et enfin dernier ascenceur pour monter du 80 au 86ème étage. Et voilà, nous y sommes: froid, soleil, vue magnifique… no comment!
Nous descendons la 5eme jusqu’a Washington Square (que de petites têtes blondes par ici), puis jusqu’à Houston Street. C’est elle qui sépare SOHO
On reprend alors Broadway en remontant jusqu’à Bleecker street: et là c’est le drame! C’est LA section shopping de Broadway avec de grosses boutiques en tout genre avec par
Nous continuons notre folle marche teintée de Shopping en remontant tout Bleecker Street jusqu’à West Village. Rues sympas, petits bar, restos et boutiques de partout, terrasses qui donnent toutes envie de s’arrêter: il y a de quoi faire un séjour complet rien que dans ces ruelles-là. (Par contre, ils bouffent à toute heure ici, c’est impressionnant!) Arrivés à Christopher street on se laisse porter jusqu’à l’Hudson river pour une petite pause bien méritée sur un grand ponton qui permet de voir l’Empire State Building d’un côté et Downtown (le financial center) de l’autre. Les pieds apprécient…
Pour finir (les pieds ne demandent que ça), nous retraversons le village jusqu’à Village Square sur Greenwich avenue: nous voulions aller voir le FireStore: magasin des pompiers de New York City où l’on trouve vêtements, accessoires et jouets de pompiers, de policiers, etc. Les vendeurs sont cools (un grand moustachu et un gros balaise), ils parlent politique à coeur ouvert: ils aimeraient bien que leur prochain président soit un mec capable d’aligner au moins une phrase correcte. Je suis pas sûr d’avoir compris
Enfin, nous remontons la 7th avenue, moitié à pied moitié en métro, jusqu’à Times Square, histoire de nous achever. Bruit assourdissant, panneaux de pub super lumineux et animés de partout… jusqu’au ciel! Show télé sur le trottoir, théâtres de partout, Planet Hollywood et compagnie. C’est incroyable! Tout est démesuré ici (même les chiffres qui défilent sur le panneau du Nasdaq!)
Petit tour dans Toys’R'Us: il y a une grande roue dans le magasin! On vous prend en photo à l’entrée pour immortaliser votre arrivée dans le magasin (ils la vendent un peu plus loin). Un dinosaure animé trône au second étage du magasin et fait peur aux petits enfants lorsqu’il se met à rugir sans prévenir (alors qu’il ne faisait que gentiment bouger la tête jusque là).
Voilà fin de journée…. on n’en peut plus, les chevilles sont bonnes à jeter!
New York