Ces éléments (permis de construire en baisse, stocks en hausse, saisies restant à un niveau très élevé) montrent que la récession dans le secteur immobilier n'en est qu'à ses débuts. c) consommation / économie générale. Pour le moment les déboires du secteur immobilier ne semblent pas entamer la confiance des consommateurs et des investisseurs, même si les ventes au détail donnent quelques signes de faiblesse (-2,9% pour le secteur automobile).
Les consommateurs ont continué plus que jamais à taper dans leur épargne et à emprunter en mai (les dépenses ayant dépassé les revenus de 139 millards de $ en rythme annualisé (données du BEA).
Coté marché et investisseurs, rien ne semble entamer pour le moment l’optimisme, seuls 6% des investisseurs croyant en la possibilité d’une récession selon cette enquête (les tenants de la déflation dont je suis étant encore plus rares !), et la chute des permis de construire et les déboires sur les dérivés de crédit et obligations à risque n’ont découragé pratiquement personne, signe que les liquidités restent abondantes. On notera que comme d’habitude depuis quelques années, les marchés restent assez bien corrélés : actions, pétrole, marchés étrangers, euro, or et métaux…tout monte ensemble.
Quand le retournement interviendra (probablement cet automne), il en sera de même, tout baissera ensemble aussi…avis à ceux qui pensent trouver un refuge dans l’or, les matières premières et le pétrole !