Les sceptiques du climat sont des réactionnaires qui remettent en question toute preuve indiquant que les activités anthropiques produisant un accroissement des gaz à effet de serre, comme la déforestation, provoquent des changements climatiques terrestres qui pourraient s'avérer dévastateurs et irréversibles.
La base formant le consensus de la communauté scientifique à ce sujet a été énoncée par le
Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dans son rapport intitulé "Changements climatiques 2007".
Cette base affirme, entre autres, qu'un réchauffement global est en train de se produire, que les activités humaines y contribuent de façon importante et que celui-ci a des répercussions
notamment sur l'intensité des cyclones tropicaux et sur l'élévation des niveaux marins.
Il serait évidemment absurde de prétendre que le consensus de la communauté scientifique soit en accord parfait avec tout ce que rapporte le GIEC, surtout étant donné que les
scientifiques qui ont travaillé sur ces rapports ne sont pas systématiquement d'accord, entre eux, sur chaque point.
À toute fin pratique, le consensus scientifique sur le changement climatique importe peu, puisque ce sont surtout les
politiques des gouvernements puissants de ce monde qui comptent et que ces gouvernements choisissent souvent d'ignorer la science.
S'ils n'ignorent pas la science, ils trouvent des contestataires qui soutiennent que le consensus n'est pas total et tentent de conclure que nous pouvons ainsi continuer à vivre en
bonne conscience selon notre train actuel.
Les gouvernements puissants ont l'habitude d'écouter les scientifiques seulement quand le consensus scientifique est en accord avec leurs politiques ou quand ils n'en ont pas le choix vu
les catastrophes qui se sont produites ou qui sont imminentes.
Le réseau BBC News a publié dix des arguments qui sont les plus souvent énoncés pour contredire le consensus du GIEC, ainsi que des contre-arguments apportés par les scientifiques en accord avec le GIEC.