Coluche, c’est l’histoire d’un mec

Quoiiii !

coluche

C’est l’histoire d’un mec qui parle comme il pense et qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas : qu’à par la gauche, il n’y a rien de pire que la droite (ou presque…) Lors d’une interview sur RMC (il me semble…) ce charmant jeune homme se fait censurer. Pour éviter que la mésaventure se reproduise, un de ses amis lui propose, à moitié en déconnant, de se présenter à la présidence de la République française. Et ce mec, il le fait. Ce mec c’est Coluche.

“Coluche, c’est l’histoire d’un mec” raconte donc cet épisode, d’un an, de la vie de Coluche. Épisode que l’on ne connait pas (en tout cas pour la grande majorité des gens). On connaissait l’humoriste et l’homme au grand coeur voici l’homme politique. Évidemment, il y a quelques scènes de ses spectacles et quelque uns de ses grandes phrases, qui sont les libératrices, vu l’ambiance pesante de certains passage.

D’ailleurs, je ne saurais dire s’il s’agit d’une comédie ou d’une tragédie, il s’agit simplement de l’Histoire. Ce film s’y veut le plus fidèle possible et les ellipses nécessaires pour couvrir l’année ne sont pas gênantes.

La métamorphose de François-Xavier Demaison est extraordinaire, il peut être fier de lui. J’imagine le coup de boost que cela doit être pour sa carrière.

Ce film est troublant pour certains côtés. Antoine de Caunes aborde clairement les pressions subies par Coluche et sa famille ainsi que les irrégularités de la police dans les histoires liées à sa candidature, sans pour autant soutenir la thèse du complot et de l’assassinant de Coluche.

Mais, l’élément le plus choquant, est le fait qu’on ressort de la salle persuadé que le combat de Coluche et plus que jamais d’actualité et qu’il nous manque un trouble-fête pour faire chier le monde politique. Et ce n’est pas Bigard qui va nous sauver.

Vous pourrez vous consoler le 15 octobre (ie mercredi prochain) en séchant les cours pour aller voir ce film, deux fois d’affilées (et sans payer bien sur) :)