Le roman débute comme au théâtre : il y a 10 personnages, dont 3 quasi absents sur la scène. Cinq sont de la même famille, et cinq sont des amis. Théo fête ce soir ses vingt ans. Son frère Niels lui offre en cadeau un jeu de société, un jeu où chacun sera dévoilé par l'image qu'il donne aux autres. Les liens indéniables de la fratrie, de l'amitié et de l'amour naissant sont-ils si visibles ... ? Bienvenue dans un jeu de miroirs qui se brisent.
L'histoire est racontée trois fois : par les choses pensées, puis par les choses dites, et enfin par les choses rapportées. C'est la même pièce de théâtre, le même acte joué trois fois. Unité de temps, unité de lieu, unité d'action. N'est-ce pas ainsi que nous communiquons ? On pense des choses, on en dit certaines, et on en rapporte d'autres …
L'ensemble des personnalités, la précision de leurs motivations secrètes, la photographie de leurs comportements relèvent de la perfection … A eux tous, Alice Ferney dit tout, voit tout, ressent tout, entend tout, cache tout, dévoile tout, avoue tout …