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Au seuil de la crise immobilière

Publié le 10 octobre 2008 par Cahri Cahri

La Halle des Manifestations du Port a accueilli le salon de l’habitat et de l’immobilier. Dans un contexte international de crise immobilière et financière, les acteurs du marché local cachent plus ou moins bien leur inquiétude.

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Très peu d’agitation samedi dernier au Port à l’occasion du troisième salon de l’habitat et de l’immobilier. « Il n’y a pas beaucoup d’affaires qui ont été conclues, les gens sont dans le brouillard, ils hésitent beaucoup », révèle sans grand enthousiasme Claude Joly, correspondant agréé de Réunion Conseil Patrimoine. « On subit la crise de plein fouet, les gens sont réticents, c’est l’hystérie collective », renchérit Julie Devlamynck, agent commercial chez Koytcha Conseil. « Ça va être dur, les ventes ont ralenti, poursuit Sébastien Lopez, agent commercial chez SPI. Mais il suffit d’attendre que ça passe. Ce sera aussi l’occasion de se différencier des autres ».

Chez MSG Conseil, on veut ne retenir que le côté positif de la situation. « Le volume de transactions est moins important, mais les investisseurs ont des prix plus justes qu’avant, moins surévalués », estime le directeur, Matthias Stobnicer, qui préfère parler de « resserrement du marché », plutôt que de crise.

Dépenser son argent avant qu’il ne disparaisse

Même philosophie à Immo Plus : « C’est une remise à niveau des prix. La bulle immobilière a enfin éclaté », assure Eric Guillemaut. Selon le négociateur, « même si le traitement des affaires est plus délicat, une demande supplémentaire apparaît ». Au lieu de laisser leur argent bien au chaud sur un compte, certains particuliers préfèreraient retirer leurs économies et les investir dans le bâtiment, se disant qu’il vaut mieux les dépenser avant qu’elles ne partent en fumée. « Avec la sinistrose financière, il y a moins de risque dans la pierre », jurent les professionnels. Harry Payet et son épouse ne l’entendent pas de cette oreille. Pour le couple, pas question de miser quoi que ce soit : « Les temps sont durs, c’est une mauvaise période pour investir et surtout s’endetter ». D’ailleurs, les promoteurs semblent ne se faire guère d’illusions, ils étaient plutôt rares au salon.


Shanti Periesamy
Etudiante en journalisme à Info-Com


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