ARTICLE Courrier International : "Etre prof en Ouzbékistan ? Pas de tout repos, à en croire le webzine ouzbek indépendant www.Uzmetronom.com. Faute de personnel, il n’est pas rare dans les collèges de campagne que les enseignants doivent dispenser à la fois des cours d’histoire, de physique, de chimie, de littérature, de biologie et de culture physique. Lors de la récolte du coton, ils sont aussi tenus de participer aux travaux des champs. Dans la capitale, Tachkent, les profs sont aussi vigiles : ils doivent faire des rondes de quartier pour détecter d’éventuelles fuites dans les toitures ou les canalisations, s’assurer de la propreté des halls d’immeuble, vérifier qu’aucun carreau n’est cassé dans les parties communes, etc. Le 31 octobre, veille de la fête des professeurs, un concert est dédié au corps enseignant. La présence est obligatoire, le concert payant et les billets hors de prix (7 000 sums, soit 5 dollars, une somme en Ouzbékistan). Ce jour-là, chaque professeur est tenu d’offrir un kilo de viande aux familles pauvres ayant un enfant handicapé à charge. Il doit remettre le paquet en mains propres, prendre l’événement en photo et demander au miséreux une lettre de gratitude. Sans photo ni lettre, il serait automatiquement soupçonné d’avoir boulotté ou revendu la précieuse barbaque."
Si le sort d'une prof brestoise partie enseigner en Ouzbekistan (... euh, fallait y penser quand même !) vous intéresse, je vous laisse lire cet article paru en avril dernier dans OUEST FRANCE ... ICI