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Les films réellement attachants, ça se fait de plus en plus rares.
Ceux qui privilégient plus leurs personnages plutôt qu'une esthétique qui tourne à l'esbroufe, jusqu'a ce qu'ils deviennent de plus en plus vivants, et la perspective de les quitter au sortir de la séance devient une déchirure.
Juno est de cette trempe là.
Impossible de résister à une chronique aussi attachante, drôle, iconoclaste, impossible de ne pas être cueilli dès les premières minutes d'un film doux amer, mais toujours chaleureux, rempli de bons mots et d'acteurs talentueux.
Alors certes, le tout paraît parfois trop écrit, mais cela rajoute encore au plaisir éprouvé devant un film a l'identité bien particulière, qui se joue d’un air espiègle des codes établis pour une expérience absolument charmante, qui fait ressortir le sourire aux lèvres et le corps léger.
On fredonne le thème du film, les répliques deviennent cultes et on s'attriste de ne pas trouver pareil personnage dans son entourage.
Juno est le genre de film qui vit toujours après qu'on l'ai vu, qui fusionne au coeur du spectateur pour ne plus le quitter. On perd son latin devant une réussite pareille, et on ne peut y réagir que par des sentiments forcements exacerbés.
Un feel good movie précieux, à chérir et à partager.