La construction du barrage qui alimentera à Bélinga, l'une des plus importantes mines de fer du monde, risque de noyer les chutes de Kongou et sa forêt
sanctifiée.
En 2002, Omar Bongo président du Gabon, a décidé de dédier 10% du territoire à la protection de l'environnement et a instauré 13 parcs nationaux.
Mais la loi locale prévoit également la possibilité de déclasser certaines parties des parcs en cas d'impératif économique, en échange d'un reclassement d'un site de taille équivalente
ailleurs.
Sensible aux besoins du Gabon de s'industrialiser, les ONG préconisent d'exploiter la chute de Tsengué, Lélédi, plus au sud et Has du parc national dont la configuration se prêterait mieux
selon les associations à l'aménagement d'un barrage hydroélectrique ou d'une centrale.
Un problème écologique et économique doublé d'un bras de fer politique. Selon le gouvernement gabonais, en effet, la prise de position des ONG est un sabotage orchestré par des multinationales ! !
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