Depuis un an j'avais une jarre géante et un poêle de terrasse en exposition au restaurant LA TREGONCE au cœur du Golf de Villedieu-sur-Indre. Samuel le chef cuisinier et son épouse tiennent cet établissement en location depuis 3 ans. Ils l'ont repris pour le remonter puisque son prédécesseur était en liquidation. Le Golf leur avait donné carte blanche pour développer la clientèle et il faut dire que Samuel s'est donné à fond dans ce travail en faisant venir toujours plus de clients de l'extérieur, il y croyait et s'est défoncé comme on dit. Il a tellement remonté que le CA qu'il m'a appelé hier pour me demander de venir chercher mes objets car le Golf venait de casser son contrat. Eh oui, quand on passe d'un chiffre d'affaires de moins de 100 000 euros à plus de 300 000 euros en seulement 3 ans, cela attise les convoitises. Voilà donc mon Samuel sans restaurant mais avec des clients et du travail, obligé de déposer son bilan indépendamment de sa volonté. Incompréhensible n'est ce pas ? En tous cas au tribunal de commerce ils n'ont rien compris et l'affaire ne s'arrêtera sans doute pas là car selon eux et au vu des éléments, on ne peut pas casser un contrat de location comme ça. Aujourd'hui les golfeurs (20% du CA) se plaindraient qu'ils ne sont plus chez eux, qu'ils veulent retrouver leur club house privé, et donc rester en petit comité. Faudrait savoir.