Le 17 octobre 1987, l'Appel figurant au verso et gravé sur le Parvis des liberté et des droits de l'Homme
174253 signatures
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ma solidaritéJ'envoie
mon témoignageLes événements
du 17 octobre
à Paris (France) inaugure la première Journée du refus de la misère, reconnue en 1992 par les Nations
Unies comme Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté.
En 2006-2007, avec la Campagne " Refuser la misère, un chemin vers la paix " plus de 150 000
personnes signent une Déclaration de solidarité, révélant un courant d'individus et de groupes très divers
pour lesquels l'extrême pauvreté représente une violation des droits de l'homme et qui veulent s'unir pour les faire respecter.
Ce courant conduit naturellement à une mobilisation permanente à s'unir pour un monde sans misère.
D'année en année, le 17 octobre sera l'occasion de révéler publiquement, au niveau local, national et
international, un nombre croissant de personnes d'accord avec cette affirmation et travaillant, chacune à sa manière, à sa réalisation.
- Soutenir et mettre en relation ceux qui agissent ou veulent agir avec des personnes très pauvres à travers le monde pour construire avec elles une autre manière de lutter contre la misère. C'est à dire une manière qui respecte la dignité de chacun, qui s'appuie vraiment sur la réflexion et les propositions des pauvres eux-mêmes avec l'ambition de vaincre la misère.
- Montrer que ceux qui agissent ainsi ne sont pas des personnes isolées, mais constituent déjà un courant à travers le monde. Un courant minoritaire, certes, mais très dynamique, qui crée de vrais changements sur tous les terrains : accès au logement, aux soins, à l'éducation, au travail, à la formation, aux nouvelles technologies, à la citoyenneté, à la culture, à la vie en famille, etc.
- Encourager de nouvelles personnes à s'impliquer pour mieux comprendre la réalité de la misère et les possibilités d'agir, afin que ce courant se développe. Il s'agit de toucher tous les milieux sociaux et toutes les tranches d'âges dans un maximum de pays.
- Interpeller les courants de pensée philosophiques, culturels et religieux, les mondes universitaire et artistique pour qu'ils prennent en compte ce courant de lutte contre la misère.
- Interpeller les pouvoirs publics à tous les niveaux : locaux, nationaux et internationaux, pour leur demander de prendre en compte la vitalité de ce courant et d'y contribuer. Pour cela ils peuvent s'informer et tenir compte dans leurs décisions politiques et administratives des résultats positifs obtenus par les acteurs de ce courant et soutenir financièrement ces initiatives pour qu'elles se développent plus largement.
Les soutiens nécessaires
- Chaque citoyen peut se mobiliser pour contribuer à mettre en œuvre une des actions proposées. A l'échelle locale, ils peuvent se regrouper pour unir leurs idées et leurs forces.
- Les personnalités du monde culturel, artistique, spirituel, sportif, économique, scientifique, politique au plan national ou international peuvent manifester leur accord avec cette campagne en signant la Déclaration de Solidarité, en participant à la Journée Mondiale du Refus de la Misère le 17 octobre et en disant publiquement pourquoi elles le font.
- Les particuliers et les acteurs économiques peuvent soutenir financièrement la campagne « Refuser la misère, un chemin vers la paix », afin de couvrir les frais que celle-ci occasionne, notamment pour la collecte des signatures de la Déclaration de solidarité et l'organisation des rassemblements de la Journée Mondiale du Refus de la Misère.
- Les médias peuvent faire connaître la Journée mondiale du refus de la misère à travers des émissions, des articles et la publication gratuite de supports publicitaires.
- Les pouvoirs publics peuvent soutenir le 17 octobre en les faisant connaître, en les finançant ou avec des soutiens matériels (locaux, espaces publics, etc).