Ça peut paraître idiot : mais ces histoires de Nobel me lassent un peu. Du moins celui de littérature. Soit j’ignore le nom même de l’auteur (inculte je suis, inculte je reste, mea culpa), soit son œuvre reste à moi hermétique pire qu’une boîte tupperware dont on a fait le vide.
Cette année, le résultat m’émeut, bien à part qu’il est du blabla intello-branchouille-élitiste d’une époque pas si lointaine. And ze winner is … JMG Le Clézio, l’auteur aux trois prénoms qui suggère aux jeunes de lire d’abord la presse (entendu hier sur France Culture), et qui m’a eu, moi, lectrice invétéré de polars, bouffeuse de BD, dévoreuse de noir c’est noir : il m’a chopé avec Lullaby, un été il y a très longtemps sur les berges du Rhône. Merci au jury du prix Nobel d’avoir nommé cet homme-là.
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