Nicolas Sarkozy a annoncé aujourd'hui, le lancement d'un plan gouvernemental de 400 millions d'euros sur quatre ans destiné à favoriser la recherche et le développement des "véhicules propres", lors d'un discours prononcé au Salon mondial de l'automobile à Paris.
"La France va s'engager dès maintenant dans un vaste plan de recherche et de soutien aux véhicules décarbonés, c'est-à-dire aux véhicules ayant les plus faibles niveaux d'émission de CO2 possible, qu'il s'agisse de véhicules entièrement électriques ou de véhicules hybrides rechargeables", a déclaré le président de la République.
Il a précisé que ces crédits étaient "d'ores et déjà disponibles sur le milliard d'euros supplémentaire alloué à la recherche par le Grenelle de l'environnement et dans les pôles de compétitivité et sur le fonds démonstrateur de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)".
Afin de soutenir la demande pour de tels véhicules propres, le chef de l'État a par ailleurs indiqué que "le bonus écologique de 5.000 euros, d'ores et déjà disponible pour tout véhicule émettant moins de 60 grammes de CO2/km, sera[it] d'une part étendu aux véhicules utilitaires légers et d'autre part maintenu dans ces termes d'ici à 2012". Le but de cette disposition : "Donner de la visibilité aux acheteurs comme aux constructeurs, et ce dispositif n'a vocation à être réexaminé, éventuellement, que lorsque le seuil de 100.000 véhicules décarbonés aura été atteint."
Nicolas Sarkozy a également souhaité que soient "mieux coordonnés les achats de flottes de véhicules décarbonés pour les grands organismes tant publics que privés" et que les points de rechargement électrique soient élargis, notamment à domicile, sur le lieu de travail et dans les supermarchés. "Ces investissements représentent des sommes considérables. Mais ils seront étalés sur une longue durée et répartis entre les particuliers, les collectivités, les distributeurs d'électricité, les gestionnaires d'espaces publics, et sans doute amortis sur la vente du courant", a-t-il insisté.
Nicolas Sarkozy a commandé au ministre de l'Énergie et des Transports Jean-Louis Borloo et au secrétaire d'État à l'Industrie Luc Chatel un rapport sur ce plan d'équipement avant la fin juin 2009. "Il faut que nous puissions avoir voté les textes de loi et pris les décrets nécessaires avant début 2010", a-t-il souhaité. Avant ce discours, le locataire de l'Élysée a parcouru pendant trois quarts d'heure les stands des constructeurs automobiles français Citroën, Renault et Peugeot, ainsi que du fabricant de pneumatiques Michelin, s'intéressant en particulier à tous leurs projets de véhicules propres.
Et à quand, le gouvernement montre l'exemple dans son parc automobile ou de réduire l'utilisation des avions pour leur déplacement ? Car au niveau pollution, le gouvernement Sarko pollue !!!