Le prix Nobel de littérature a été décerné au français Jean-Marie Gustave Le Clézio, a annoncé à 13h l’Académie Suédoise.
Après une polémyque sur les propos tenus par le secrétaire du Prix Nobel, on voit bien en effet que ce n’est pas un américain qui a eu le titre. Il faut remonter jusqu’en 1993 avec l’américaine de romans noirs Toni Morrison.
Jean-Marie Gustave Le Clézio est un homme plutôt discret qui aime parler de voyages et d’évasion et qui écrit depuis l’âge de 7 ans. Son dernier roman s’intitule Ritournelle de la faim, sorti il y a quelques jours dans le cadre de la rentrée littéraire.
Voici le résumé pour ceux qui le découvrent:
En 1931, Paris accueille l’Exposition coloniale. Une petite fille de dix ans, Ethel, s’y promène avec son grand-oncle, Samuel Soliman. Ce dernier porte sur l’exposition un regard d’autant plus ironique que lui-même est originaire de l’île Maurice. Néanmoins, en découvrant le pavillon de l’ Inde, il décide de l’acquérir pour le faire reconstruire sur un terrain qu’il possède : il l’appellera la Maison mauve. Très impressionnée par ce projet, Ethel promet à son grand-oncle d’en assurer la réalisation après sa mort. En effet, Samuel Soliman est un homme âgé, riche, qui veut faire de la jeune fille son héritière.
Jean-Marie Gustave Le Clézio a été choisi pour son oeuvre “de la rupture” et beaucoup attendait que ce prix lui revienne!