Éditions du Rouergue, 2004, 121 pages.
C’est l’été, le temps des vacances, le narrateur, comme tous les ans, retourne dans son village natal du sud retrouver sa famille où il ne reste que les hommes. Mais cette année ne se présente pas comme les précédentes, son rêve vient enfin de se réaliser. Du potager d’autrefois il ne reste que le muret de pierre et la haie, à la place des radis brille la piscine.
Tandis que les siens, tous paysans, continuent leur labeur, lui s’alanguit sous la chaleur du sud en ne pensant qu’à une seule chose, se baigner dans cette eau fraîche. Le seul bémol dans cette félicité qu’il savoure est une enfant, qu’il surnomme « la petite », qui reste des heures à l’épier, comme le ferait un animal sauvage guettant sa proie, en répétant inlassablement « il va y avoir du malheur ».
Sous cette apparence de calme, de chaleur écrasante, de pastis bien frais qui se déguste sous les tonnelles, se cache un huis clos familial déconcertant au goût âpre et ironique qui, croyez-moi, vous surprendra !
Solenn et Clarabel ont été également troublées par ce roman…
Existe en poche