Les chasseurs se plaignent qu’ils sont plus nombreux que les lièvres mais j’en ai encore épargné 3 ce matin (des lièvres…) !
J’aime ces petits matins d’octobre, la brume qui s’effiloche, le soleil rasant, la vapeur des deux énormes cheminées de la centrale montant tout droit vers le ciel.
Pas poétique la centrale nucléaire ?
Peut-être pas.
Mais ces sentinelles de la Loire font partie du paysage maintenant. Au pire, elles indiquent le sens du vent aux bateliers.
Plus difficile de trouver une place qu’au mois d’août dans ce train.
Pas la première fois que je vois celle-ci qui occupe utilement son temps : elle sort son arsenal de maquillage et passe 10 minutes à se donner bonne mine. Et très organisée : elle attend un arrêt pour la précision du trait de crayon.
Ah voilà qu’arrive la « bande du train ». Elles cherchent 11 places côte à côte, cela me semble très optimiste. Embrassades, fricassées de museaux et de lunettes. Tout le wagon profite de la conversation : elles organisent une soirée « spécial train ». Avec conjoints qu’il faut décider.
Celui-ci est en chemisette à manches courtes. Mais il a des gants, l’honneur est sauf !
Amusant celui-ci : plutôt l’âge TSF mais lecteur MP3 et écouteurs dans les oreilles.
Un autre adepte des nouvelles technologies : tout fier de son lecteur de DVD, il passe plus de temps à regarder si on le regarde qu’à regarder son film.
Et moi aussi, je regarde plus que je n’écris…