Barack Obama met la pression, à la faveur de la crise qui dédouane les démocrates qui sont en dehors du pouvoir.
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Les enquêteurs du FBI croient, depuis le début, à des malversations plus étendues qu'aux géants américains Lehman Brothers, AIG, Fannie Mae et Freddie Mac. Des opérateurs financiers des créneaux sensibles (banques généralistes et de crédits hypothécaires ou assurances) frappés de faillites, ont été rachetés ou mis sous tutelle des fonds publics... ... la police fédérale examine, telle une autopsie, les victimes, et ça veut bien dire chercher les mains qui les ont mis à genoux pour s'emparer de leurs prestations, services et moyens de tous genres.Sachant que la crise lui est propice, Barack Obama qui gagne des points dans les sondages en la circonstance, n'hésite pas à l'exploiter pour mettre sur la défensive et déstabiliser son rival républicain. Il soutient qu'une déclaration commune, mais qu'il a initié, des deux candidats destinée, en appel, aux membres du congrès des deux tendances est en élaboration. Elle vient comme une surenchère de patriotisme, mais loin s'en faut, la consolidation économique du pays ne fait point de lueur... Malgré les 700milliards attendus, car non encore votés, du trésor public. Et qui se hasardent plus comme un renflouement d'appoint qui peut suspendre, pendant au plus quelques mois, sans endiguer complètement la dépression.
Puisque les enquêteurs du FBI croient, depuis le début, à des malversations plus étendues qu'aux géants américains Lehman Brothers, AIG, Fannie Mae et Freddie Mac. Des opérateurs financiers des créneaux sensibles (banques généralistes et de crédits hypothécaires ou assurances) frappés de faillites, ont été rachetés ou mis sous tutelle des fonds publics : nationalisés ! En effet examiner, par la police fédérale telle une autopsie, les victimes veut bien dire chercher les mains qui les ont mis à genoux pour s'emparer de leurs prestations, services et moyens de tous genres.
Le président G. W. Bush, après avoir demandé aux deux candidats d'agir, s'est exprimé ce mercredi à 21H00 (01H00 GMT jeudi) sur les chaînes de télévision américaines, défendant le plan de sauvetage du système bancaire proposé par son administration. C'est surtout un discours pédagogique, d'environ un quart d'heure, pour rassurer les américains, avant que la panique ne devienne débandade généralisée et surtout persuader le congrès de voter le plan Paulson, du nom du secrétaire du trésor.
LA CAMPAGNE CONTINUE... A LA FAVEUR DU DEMOCRATE.
Sous ce prétexte de crise économique inégalée qui bat des records inconnus depuis des décennies dont celui d'avoir maintenu à la baisse les valeurs boursières et en haleine les opérateurs financiers, John McCain sollicite son rival démocrate à reporter leur débat du vendredi 26 septembre. La première des trois discussions, à bâtons rompus, télévisées entre les deux candidats. Elle doit avoir lieu vendredi soir à 21H00, heure de Washington, et porter essentiellement sur la politique étrangère et les questions de sécurité nationale.
Barack Obama dans mouvement de foule de ses partisans
Donc les sujets de ce premier show télévisé n'ont pas trait à l'économie, mais l'urgence, l'importance et conjoncture mettent au premier plan ce tourment de l'heure. Négatif surtout pour McCain, quand on la main dans le cambouis de la dispute politique ouverte pour l'accès à la plus haute responsabilité, alors « Escape ! » on esquive. Faute, en plein plateau médiatique et en conjoncture funeste, de se faire désigner comme l'un des malhabiles mentors de la débâcle ou celui qui est démuni, impuissant, de la capacité de l'enrayer. La campagne électorale du candidat du parti républicain a déjà connu des perturbations de sa campagne comme l'annulation de la convention pour cause d'ouragan.
La crise financière s'avère un complot que l'administration Bush n'a pas anticipé. Le FBI a mis son nez depuis environ une semaine dans l'affaire. Il compte aller loin dans les investigations de quoi voir des têtes rouler du piédestal qui supporte des dirigeants de haut rang. Une légèreté ou plutôt une médiocrité n'a pas, comme lors de plusieurs catastrophes naturelle et de sécurité qui restent gravées dans les annales de l'histoire récente, été réactive. Devant de réels dangers souvent connus mais tolérés avec un ultralibéralisme du laisser-agir les acteurs socio-économiques sans distinction du prédateur du saint, les politiciens de la Maison Blanche lorgnent vers l'étranger et ne voient l'hydre entamer leur premier devoir envers la société qui les a placé.
Constipation de John McCain
Repousser le premier débat qui doit opposer les deux candidats à la présidentielle américaine, pour que le prétendant républicain à la Maison Blanche aille à Washington pour cause de crise financière, est une opportunité que le QG de Barack Obama ne veut rater pour mettre la pression sur la gestion des républicains. Comment la laisser passer ?
D'autant que le rival a émis, ce mercredi, le vœu d'aller voir de prêt les tenants et aboutissants de cette crise. Il jouit d'un droit de regard, comme candidat présidentiable, qui peut lui permettre d'appréhender le sujet. McCain est nul sur les questions économiques, fâcheuse faiblesse qui risque de lui coller tant que la crise perdure, tout au long de la campagne puisqu'aucun ne prédit la fin de l'actuel déroute récessionniste, comme un boulet enchaîné à sa cheville.
Le candidat démocrate, de son côté, a rétorqué pour s'accaparer l'initiative, que son équipe et celle de John McCain travaillent sur une déclaration commune et un accord, entre démocrates et républicains, sur le plan Paulson des 700 milliards de dollars proposé en rescousse, cette semaine, par l'administration Bush. Au cours d'une conférence de presse dans un hôtel de Clearwater, en Floride, Barack Obama a répondu qu'il est "plus important que jamais", en cette période de crise financière, que le débat télévisé se tienne comme prévu.