Nous n'y croyions plus ! La BCE a enfin baissé ces taux (de 0.5%, pour les ramener à 3.75%), de façon concertée avec les Etats Unis, dont les taux passent de 2% à 1.5% simultannément (ainsi que
les 4 autres banques mondiales: Banque d'angleterre -0.5%, à 4.5%; Banque Suédoise -0.5% à 2-3%, Banque du Canada -0.5% à 2.5%, Banque nationnale Suisse -0.25% à xx, et soutient de la Banque du
Japon -0% à 0.5%). Cela devrait aider un peu l'industrie réelle, si on lui prête, car les taux accordés sont basés sur ceux des banques centrales (avec un spread de risque).
C'est une très bonne nouvelle, mais qui n'a eu strictement aucun effet sur les marchés aujourd'hui, ceux ci ayant décidé de continuer le massacre des valeurs. La déraison domine la Bourse, ce qui
est reflété par l'indice de volatilité du CAC40 (voir article) qui a encore battu un record aujourd'hui à 56.56%. Du délire
total.
Les "chartistes" que l'on trouve sur les forums sont d'ailleurs tous -sans exception-, baissiers, et comme ils raisonnent sur le passé récent, en voyant la baisse des marchés depuis mi-2007, ils
ont un scénario baissier. Aucune analyse sérieuse se trouve derrière, juste un graphe. Quelle légèreté et pauvreté d'esprit. Ne se rendent-ils pas compte que les marchés sont à un niveau massacré
? Ne se rendent-ils pas compte que la baisse est complètement démentielle et ne rime à rien ? Mais bon, rien ne sert d'essayer de faire entendre un sourd... (ou, autre version: faire
voir un aveugle...).
En effet, un raisonnement sensé aurait dû faire bondir les cours: une facilité de crédit pour les entreprises encourage l'engagement dans les investissements productifs. Leur
réussite se traduit tout de suite par de l'emploi, et à terme par une création de richesse pour la communauté. Mais non ! Les marchés n'ont rien écouté, tout préoccupés qu'il sont à purger une
bulle qui n'existait pas.
Ce soir, une autre nouvelle rassurante nous vient des Etats Unis: les promesses de vente de biens immobiliers remonte en août (bond de 7.4%, à 93.4 contre 87.0 en juillet), alors que les
économistes attendaient une baisse. Les américains sont d'incroyables optimistes malgré la turbulence sur les marchés financiers: ceux qui anoncent la mort du système se trompent
probablement lourdement. Sans nier la gravité de la crise, et un probablement retour à la moralisation du système (espérons-le du moins !), il est indéniable que les USA donneront encore le "là"
à la communauté internationnale.