En juin , l'inflation atteint 1,2% sur un an. Se sont les produits pétroliers et les produits frais , notamment , qui ont le plus contribués à cette hausse.
Ce taux est bien en dessous des fatidiques 2% qui préoccupe la BCE ; Au niveau européen , fin juin le taux de l'inflation ressortait à 1.9%, taux que l'on connaît depuis janvier 2007, et niveau estimé inquiétant par la BCE.
Comment la BCE va-t-elle combattre une inflation dont l'origine est essentiellement caractérisée par l'évolution de prix non "monétaires", c'et-à-dire lié à des différences entre offre et demande sur les marchés des matières premières et des produits frais.
le prix du pétrole s'est de nouveau envolé vers des sommets: plus de 74 dollars le baril; production insuffusante ? capacités de raffinage insuffisantes ? stocks américains trop faibles ? tout cela sans doute à la fois.
Les céréales voient aussi leur cours fortement progresser; Les minerais eux aussi, continuent de fortement progresser.
il y a là, manifestement un décallage entre les outils de la BCE et les sources de l'inflation.En effet, si l'inflation àl'heure actuelle s'explique surtout par les coûts de matières premières et produits de base, le resserrement de la politique monétaire aura un impact négatif sur une croissance qui reste somme toute mal assurée, mais pas forcément sur l'inflation.
La BCE argumente surtout sur la croissance, source des pressions inflationnistes; Mais il y a là , manifestement, une erreur de diagnostic; Mais les choix effectués, hausses des taux, risquent d'ettoufer la croissance.
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