Monsieur Bouchard, alias Bill-le-Sagace, que j'aime lire chaque matin en me renversant sur la rate mes céréales scélérates, m'a passé une tag, il y a de cela… oh… quelque temps. J'ai mis des semaines à obtempérer, parce qu'il s'agit du fameuzissime questionnaire que monsieur Proust a rédigé pour le compte de la Gestapo (ou était-ce la NRF ?), et que monsieur Proust m'inspire (et par pitié ne me préparez pas encore un de ces bûchers sardanapalesques dont je semble la sempiternelle victime innocente et solitaire) très peu. Comme je ne souhaite de mal à personne et encore moins à vous, chères et adorés lectrices-teurs de mon cœur que je vous aime tant et toujours plus qu'il n'est permis de le faire, et je certifie que c'est là ma profonde opinion indivisible, impénitente et irrévocable, beeh… Je vais pas passer cette tag. Qui l'aime la prenne. Mentionnez simplement dans les commentaires que vous avez attrapé la maladie, et nous irons voir les résultats chez vous, ou encore, postez vos réponses ici-même, que nous nous en délectassions sans bon sens jusqu'à pu d'heures dans la nuit noire et froide, tels les véritables cyber-ouistitis ivrognes et déliquescents que nous sommes.
Musique !
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Le principal trait de mon caractère.
L'imbécilité. C'est le seul domaine dans lequel je n'ai jamais encore atteint mes limites.
La qualité que je préfère chez un homme.
J'aime les hommes distraits qui oublient leur montre en or chez moi.
La qualité que je préfère chez une femme.
Je les préfère trois, mais si elles ne sont que deux, qu'elles amènent au moins un bon Scotch !
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis.
La cuisine. Et le salon.
Mon principal défaut.
Je n'arrive pas à boire en dormant.
Mon occupation préférée.
Roupiller complètement saoul dans une baignoire.
Mon rêve de bonheur.
Épouser Monica Bellucci et la négliger tellement qu'elle devienne grosse et moche.
Quel serait mon plus grand malheur ?
Être épousé par Monica Bellucci qui me négligerait tellement que je finirais par devenir cinéaste.
Ce que je voudrais être.
Une heure, rien qu'une heure, seulement… Beau et con à la fois
Le pays où je désirerais vivre.
En Cocagne, évidemment. Je serais Cocagnol.
La couleur que je préfère.
La plus cool heure et l'entre deux baises.
La fleur que j'aime.
J'aime déjà la prochaine qui m'ouvrira ses pétales (hu hu hu — Ta yeule !).
L'oiseau que je préfère.
Le poulet. Personne ne s'ennuie de lui à la fin du repas.
Mes auteurs favoris en prose.
Je n'aime que des auteurs obscurs que mes intelloculteurs font semblant d'avoir lu dans les salons littéraires. Piotr-Illitch Niazscinamin, Andejz Riboflavski et Jozscecz Thiaminovitch Zscereyalamov. Googlez-ça, allez !
Mes poètes préférés.
Le dicton dit de même du don de cornemuse
Qu'un gentleman maîtrise pour quelque unique dessein
Qu'il s'affuble en poète pour humecter ses muses
Mais en toute autre affaire, il sagement s'en abstient
Mes héros dans la fiction.
Dollard Desormeaux, Guy Lafleur, Michael Moore.
Mes héroïnes favorites dans la fiction.
Je n'aime ni l'héroïne ni la cocaïne. Je préfère les drogues qui ne sont pas directement produites pour le compte de la CIA, comme le café ou la choucroute au riesling… Quoi que…
Mes compositeurs préférés.
Le vent, la pluie, gnagna.
Mes peintres favoris.
Le resteront.
Mes héros dans la vie réelle.
Pilar dans For Whom the Bell Tolls, Bébert dans Céline, l'asticot qui croquera la dernière cellule du cul du dernier membre d'une Banque Centrale au fond de son trou.
Mes héroïnes dans l'histoire.
Toutes celles qui ont réussi à tenir plus d'un mois en ma compagnie (comas exceptés).
Mes noms favoris.
Alain Bécile, Félicie Tassion, Angela Teen, Moussa Razay, Antu Kaa.
Ce que je déteste par-dessus tout.
Je n'en porte jamais, même l'imperméable m'est exceptionnel.
Personnages historiques que je méprise le plus.
Batman, Petit-Papa-Noël, le gros cave qui faisait du lipsync sur You-Tube.
Le fait militaire que j'admire le plus.
La conquête du monde par Jésus est au top de mon palmarès. Le type prêche l'amour des uns et des autres, tripote les putes, multiplie le pinard, ressuscite les morts… mais meurt crucifié par l'empire de ses futurs généraux qui torturent ensuite la race humaine pendant deux mille ans, répandent leurs mégots partout et vendent du Caca-Cola jusqu'au fin fond des plus lointains confins. Chapeau.
La réforme que j'estime le plus.
Le rhythm n'blues forme la jeunesse et le ré forme un excellent accord à garrocher entre La mineur6 et mi7.
Le don de la nature que je voudrais avoir.
L'épiphragme.
Comment j'aimerais mourir.
Le moins possible.
État présent de mon esprit.
Très peu.
Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence.
La-Faute-sur-Mer.
Ma devise.
On verra.© Éric McComber