Tu as toujours été dans une petite partie de mon esprit et de mon coeur, comme une amie inconnue, une autre moi dans un autre temps!
J'ai lu et relu ton journal au fil des années et à chaque fois j'espérais, illusoirement, qu'aucun nazi ne viendrait frapper à la porte de l'annexe, que tu n'aurais pas passé 2 ans cloîtrée pour rien! chaque fois j'étais en pleurs en refermant ce livre, comme hier soir encore, en pleurs devant l'horreur d'un tel destin, devant cet irrémédiable destin, devant cette mort atroce, devant l'absence et la douleur de ton père, seul, ayant tout perdu, ou presque! car ce journal est une preuve de ton existence, de ta souffrance, mais aussi de ta joie de vivre, de ton talent d'écrivain, sans doute!
Je sais qu'une part de moi vient de toi, que si je n'avais pas lu ton journal je ne serais pas tout à fait la même, merci Anne. Ton prénom même est une partie du mien, tu vois nous étions faites pour nous rencontrer!