Vendredi, j’ai subi une petite intervention chirurgicale en ambulatoire, laquelle m’a bien fait flipper, c’est le cas de dire.
Samedi, je me réveille, douleur au mollet. Celui-ci n’est pas gonglé, rien ne transparaît mais j’ai des difficultés à marcher. Mes parents me font peur en me parlant de phlébite.
Dimanche passe, cela va un peu mieux, toujour mal mais supportable.
Lundi, la douleur est lancinante, monte et descend du haut de la jambe jusqu’au pied.
Direction médecin traitant. Explications du mal qui me “ronge”. Ni une, ni deux, il m’obtient un RDV pour un doppler dans la foulée.
Direction le cabinet de radiologie, examen d’une demi-heure avec l’angiologue et le verdict tombe : c’est bien une phlébite. Elle me fait ma première piqure.
Mardi, direction médecin car bien sûr, je ne peux aller travailler.
Piqures tous les jours pendant 10 jours avec prises de sang touts les 3 jours pour surveiller le taux et pour pouvoir passer au médicament le plus rapidement possible.
Traitement ensuite de trois mois.
Doppler dans 10 jours et dans trois mois.
Bas de contention pendant un an. Super, je vais ressembler à une mamie, heureusement que je ne porte pas d’escarpins, ni de chaussures à talons.
Arrêt de travail pendant 2 jours, j’ai négocié car je ne peux pas me permettre de m’arrêter trop longtemps. A mi-temps, je ne gagne pas énorme, mais j’aurai la possibilité de m’arranger mon espace de travail.
Tu entres à l’hôpital pour une opération soi-disant bénigne et tu en ressors plus mal fichue que lorsque tu y es entrée.
Ce n’est pas que je me dis que j’ai la poisse, mais les antécédents familiaux penchent plutôt pour un déclencheur, puisque tout cela est héréditaire. Est-ce que la phlébite était moyennement installée ?
Voilà, maintenant, surveillance médicale pendant de nombreuses années pour ci, pour ça. Voilà ce que c’est de vieillir. On n’en sort jamais. Mais la vie continue.