Mon, voilà, il y a tous ces serveurs de restos, ces chauffeurs de taxi, ces guides touristiques et mêmes ces travailleuses du sexe qui dans un seul week end font plus d'argent que dans le mois qui va suivre grâce aux quelques 300 000 visiteurs qui viennent voir des tites autos passer vite, vite, vite autour d'une piste en polluant l'air par le bruit et le monoxyde de carbone. Par respect pour ces petits travailleurs, je ne vais donc pas affirmer carrément que je m'en contre-balance et qu'après 4 heures de route à entendre des animateurs et des auditeurs se plaindre je souhaite sincèrement ne plus jamais en entendre parler.
Voici ce que je retire de la situation :
- La FIA se contrefout des amateurs de F1 nord-américains. Le message est clair et le rejet peut-être difficile à avaler pour les fanatiques, mais le monde de la F1 semble en être un qui ne fonctionne qu'au cash. Pas de poésie ni de sentiment. Comme on dit dans les films de mafia avant de descendre quelques : "ça n'a rien de personnel".
- La FIA se contrefout aussi de ses partisans ailleurs dans le monde car le Grand Prix du Canada semblait être très populaire partout.
- Montréal n'a pas la mobilisation des tous les joueurs nécessaires pour attirer le gratin de F1. Il ne l'aura jamais car ici on n'arrive jamais à consolider les efforts et à tirer la couverte dans la même direction ... de notre côté. au lieu de ça, on tergiverse et on compte les trains passer en étant incapables de calculer vraiment les retombées économiques de façons à justifier des investissements. Exit les Expos, les Nordiques et pas de football de la CFL à Québec.
- Si la F1 revient au Canada, ce sera à Toronto, pas à Montréal. Outch...