Il est des faits divers plus ou moins traumatisants. Celui-ci m'a particulièrement choqué parce qu'il se passe non loin du Vieux-Port (où j'habite), et a été commis sur et par des jeunes. En tant que maman je me dis que personne n'est à l'abris d'un basculement total de la part de nos enfants : ils peuvent fuguer et se retrouver dans des squats, tomber dans la délinquance ou être violentés à leur tour ... ces derniers temps j'ai assisté dans mon quartier, pourtant si agréable à vivre, à plusieurs vols à l'arrachée commis par des quasi-gamins qui s'amusent parfois avec de faux flingues à jouer aux gangsters quand ils sont en groupe et à faire peur aux passants ... pour le moment ils jouent !
Voici le fait divers relaté par Philippe Pujol dans La Marseillaise :
"Dès sa majorité Mélanie quittait Saint-Quentin (Aisne, 02) pour le soleil du Sud. Ses premières économies lui assuraient un logement mais une fois sèches c’était l’errance jusqu’à ce squat du quartier Noailles.
C’est ici que trois jeunes (17, 18 et 16 ans) sont venus la chercher et l’ont emmenée sous la menace d’un couteau dans un autre squat, un bâtiment de la rue de la République, pour la violer. Plusieurs fois, samedi soir et dimanche
C’est grâce à l’alerte donnée par l’un de ces proches du squat de Noailles que la police a pu venir délivrer la jeune fille séquestrée nue, en pleurs, sur un matelas de la rue de la République. Ses trois violeurs étaient interpellés.
Elle racontait son calvaire. Le samedi soir, le plus jeune des trois plaçait un couteau sous son nez la contraignant de le suivre avec ses deux amis en direction de la rue de la République. Elle y allait. Le plus jeune ne faisait rien, contrairement aux deux autres.
Un ami donne l’alerte
De retour à Noailles, elle n’avait que le temps de se laver que les trois jeunes revenaient pour recommencer. Un ami à elle, comprenant ce qu’il s’était passé auparavant, tentait de s’interposer. Mais, le couteau assorti de menaces de mort le repoussait. Il donnait l’alerte, vers 3h30 du matin, et les policiers ne pouvaient arriver qu’après le second viol. Par les trois jeunes. Mélanie était emmenée aux urgences de la Conception, ses trois bourreaux présumés étaient placés en garde à vue. Trois jeunes errants algériens, en situation irrégulière arrivés clandestinement depuis peu. Ils reconnaissaient les faits.
Déférés hier jusque tard dans la soirée, le Parquet avait requis une mise sous mandat de dépôt « qui a toutes les chances d’être suivie », relevait une source judiciaire. Une commission rogatoire a été ouverte.
Mélanie a été prise en charge par l’association d’aide aux victimes de la délinquance. L’urgence d’abord : des soins, un soutien psychologique, une recherche d’accès au logement. Mais le suivi se poursuivra tout au long d’une procédure visant à aider Mélanie à se reconstruire."
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 26 septembre à 08:26
je suis d'origine maghrébine, française mais je m'interroge quant aux bons sentiments qui veulent que la France soit une terre d'asile.
Vous rendez vous compte que nombre de pays, africains, arabes, sud américains, de l'est considèrent la femme comme une m... dès lors qu'elle ne se contente pas de rester dans sa cuisine ?
Je suis enragée quand je vois des personnes non blanches commettre ses actes, les blanches les commettent aussi et sont bien imprégnées du même machisme, mais quand ce sont des africains ca me rend folle. Il faut qu'ils encourent la peine maximale à la suite de quoi on les rends à leur très cher pays de m.. , le même qui ne punira pas les violeurs tueurs des années 90.
Mais quelle éducation ont ils reçu ?