Je reçois aujourd’hui une invitation pour le vernissage de la prochaine expo de la galerie Cosmos intitulée Four fingers in Iraq, des photos de J.B Russell. Et cela commence par cette phrase : “Il y a quatre doigts entre le mensonge et la vérité.” Tout en plaçant sa main sur ses tempes, ses quatre doigts étalés entre l’oreille et l’oeil, il poursuivit: “La distance entre ce que vous entendez dire et ce que vous voyez par vous-même” . Officier de contrôle / Frontière Irak Jordanie, Janvier 2001
Est ce que cela suffit pour penser que le photographe, parce qu’il est sur le terrain, est plus proche de la vérité ? Je ne sais pas, mais en tout cas cette phrase me plait bien. Je crois que je vais afficher ça sur le mur face à mon bureau, au milieu des photos et des autres citations qui m’accompagnent chaque jour. Car depuis que j’ai un bureau à moi, c’est-à-dire depuis mon entrée au collège, j’ai toujours couvert ce mur face à moi d’innombrales trucs. Cartes postales, dessins, fleurs séchées, citations, myriade de post-it comme autant de mémo… Le bureau n’a jamais changé, une planche et deux traiteaux, mais le patchwork est lui en perpétuel mouvement ! J’aurais dû faire des photos de tous ces murs pour en garder la trace… À défaut, je garde dans une boite toutes ces images que j’ai un jour remplacées par d’autres, et ça, c’est une chouette accumulation !
Et sinon, dans le désordre : j’ai appris que la FDA avait repéré des traces de mélamine dans des boissons vendues aux States (mais personne n’en a encore parlé de ça dans les médias…) ; je lis en ce moment La zone d’inconfort de Jonathan Franzen et on écoute Radio Retaliation de Thievery Corporation ; et parce que ça m’a bien fait rire de voir la tête de certains avec des coiffures de l’époque, j’ai tenté moi aussi l’aventure sur yearbookyourself.com. Et vous ?!